jeudi 3 décembre 2009

“Mel” debe aceptar decisión del Congreso

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

El presidente Roberto Micheletti dijo que el ex gobernante, Manuel Zelaya, debe respetar la decisión del Congreso Nacional (CN), de no restituirlo en el poder.

El mandatario le recordó a Zelaya que en el acuerdo Tegucigalpa-San José, que ambos firmaron, los dos se sometieron al veredicto que emitiera el Legislativo en lo relacionado a la restitución.

"Todos tenemos que respetar la opinión de cada uno, él tomará su decisión, pero recordemos que él fue el que pidió que fuera a través del Congreso", expresó.

Más temprano, Micheletti había dicho que Manuel Zelaya "ya es historia" y que los esfuerzos ahora se deben enfocar en el logro de la reconciliación nacional.

Reveló el mandatario que algunos personajes, que no identificó, anduvieron haciendo "contactos" en el Poder Legislativo para que Zelaya retomara el mando del Ejecutivo, pero eso no prosperó.

Luego del "no" con el que respondió el CN a la reinstalación del ex gobernante, Micheletti dijo que él continuará cumpliendo los otros compromisos del trato Tegucigalpa-San José, como la conformación del gobierno de unidad.

Zelaya dio por "fracasado" el acuerdo porque no fue restituido para dirigir el gobierno de unidad.

Por otro lado, se mostró agradecido con los medio de comunicación, las iglesias y la sociedad civil que ayudaron a motivar a la ciudadanía a que saliera a votar masivamente en las elecciones, tal como sucedió.

Luego del transparente y concurrido proceso electoral, consideró que la comunidad internacional debe aceptarlas y reconocer al nuevo gobierno para quitar el aislamiento diplomático que muchas naciones aplicaron a Honduras luego del derrocamiento del ex presidente Manuel Zelaya el 28 de junio por cometer delitos contra la Constitución.

Micheletti confesó que le "dolía en el corazón" que el Partido Liberal haya perdido las elecciones, pero le tomó la palabra al presidente electo, Porfirio Lobo Sosa, de que incorporará a su gabinete a personas de todos los partidos políticos. "Esperamos que no haya revanchismo, porque los más afectados son los más pobres".

Finalmente, se comprometió a mandar al Congreso Nacional un proyecto de ley para reducir los privilegios que algunos sectores tienen.

Fuente : El Heraldo

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Français
"Mel" doit accepter les decisions du Congrès

Le président Roberto Micheletti a dit que l'ex-président, Manuel Zelaya, doit respecter la décision du Congrès National (CN), qui est de ne pas le restituer au pouvoir.

Le président a rappelé à Zelaya que dans l'Accord Tegucigalpa - San José, ils ont signé tous les deux, qu'ils se sont tous les deux soumis au verdict que le Pouvoir Législatif émettrait sur la restitution.

"Nous devons tous respecter l'opinion de l'autre, en ce qui le concerne, il prendra sa décision, mais rappelons que c'est lui qui a demandé que ce soit le Congrès qui décide", a rapporté le président par intérim.

Plus tôt, Micheletti avait signalé que Manuel Zelaya "faisait déjà partie du passé" et, qu'à l'heure actuelle les efforts devaient se concentrer à la réussite de la réconciliation nationale.

Le président a révélé que certains personnages, dont il n'a pas révélé l'identité, ont pris "des contacts" avec le Pouvoir Législatif, pour que Zelaya retournât à la tête de l'Exécutif, mais cela n'a pas eu de répercutions.

Après le "non" du Congrès National à la restitution de l'ex-président, Roberto Micheletti a expliqué qu'il va continuer d'exécuter les engagements du traité de Tegucigalpa-San José, comme la formation du gouvernement d'unité nationale.

Zelaya a considéré que l'accord avait "avorté" car il n'a pas été restitué pour diriger le gouvernement d'unité.

D'un autre côté, Roberto Micheletti s'est montré reconnaissant envers les médias, les églises et la société civile, qui ont apporté leur aide, pour motiver les citoyens à aller voter massivement, ce qui est arrivé.

Après des élections transparentes, ayant eu un fort taux de participation, Roberto Micheletti a considéré que la communauté internationale doit accepter les élections et, reconnaître le nouveau gouvernement pour que reprennent les relations diplomatiques que beaucoup de nations ont rompu avec le Honduras, après la destitution de l'ex-président Manuel Zelaya.

Micheletti a avoué que son "cœur souffrait" de savoir que le Parti Libéral ait perdu les élections, mais il a pris au mot le président élu, Porfirio Lobo Sosa, quand ce dernier a déclaré, qu'il incorporerait à son gouvernement, des personnes de tous les partis politiques . "Espérons qu'il n'y ait pas d'esprit de revanche, car les plus affectés sont les plus pauvres".

Finalement, il s'est engagé à envoyer au Congrès National un projet de loi pour réduire les privilèges que détiennent certains secteurs.

Source : El Heraldo

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