samedi 22 août 2009

Vidéo de l'agression du Vice Président du Congrès; Ramón Velásquez

Dans le post intitulé "Tout le poids de la loi tombera sur les agresseurs" , il est fait mention de la honteuse agression dont a été victime le Président du Congrès, Ramón Velásquez.
Dans un entretient accordé au journal hondurien El Heraldo, le Vice Président Velásquez fait part au journaliste de ses impressions au sujet de l'agression dont il a été victime.

Castellano
En un articulo titulado "Todo el peso de la Ley caera sobre los agresores", nos relata la vergonzosa agresion de la que ha sido victima el Presidente del Congreso, Ramón Velázquez.
En una entrevista que concediera al diario hondureño El Heraldo, el Vicepresidente Velázquez, relata al periodista y describe sus impresiones a propósito de la agresión de la cual el ha sido víctima.

Pour les lecteurs qui ne comprennent pas l'espagnol, voici ci-dessous, la traduction de l'entretient.



Traduction française : Honduras Démocratique

El Heraldo
Le vice président du Congres national Ramón Velásquez , à accordé une entrevue "en exclusivité" au journal "El Heraldo.hn", après avoir été agresses par des sympathisants de l'ex-président Manuel Zelaya.

Ramón Velásquez
Je ne m'attendais réellement pas à être agressé.
Nous avions terminé la session du congrès vers 13 heures, car nous avions une réunion à la Banque Centrale, pour analyser les affaires financières du pays.
Je suis resté au bureau, pour régler quelques dossiers avant d'aller à la Banque Centrale. J'avais, traversé la rue, je me trouvais sur le trottoir de Banque Centrale, lorsque du coin opposé de la rue, quelqu'un m'a montré du doigt, et les gens sont arrivés en courrant pour m'agresser.
C'est un incident qui a commencé comme une agression verbale, mais par la suite, ils m'ont jetté de l'eau, m'ont poussé, la fameuse "papada" il n'y a pas eu de choses plus grave.
Il y a des gens qui ont vraiment cru que cela nécessitait une hospitalisation. Pour dire le vrai ,ce qu'il y a eu, c'est un peu de honte et d'impuissance face à une agression, et ne pas avoir la possibilité de se défendre. C'est ce qui a le plus dérangé, indigné dirais-je.
Il me semble que c'est naturel chez n'importe quel être humain qui se sent diminué. Je crois que ce genre de comportement, il faut le comprendre dans le cadre de la frustration que ressentent ceux, qui participent à ces manifestations.

El Heraldo
"Les représentants de la Commission Inter Américaine des Droits de l'homme, ont eu connaissance de l'agression dont a été victime le Vice Président du Congres.

Ramón Velásquez
Nous avons reçu cette commission au Congrès, et les collègues présentèrent une vidéo pour essayer d'éclaircir ce problème des Droits de l'homme, et pour essayer éclaircir la confusion qu'il y a au niveau international.
Par exemple, hors du pays, l'on continue de dire qu'il n'y a pas de liberté d'expression.
Cela nous fait mal que l'on s'en prenne au média et aux journalistes. Il y a des vidéos de ces agressions, et lorsque la commission est venue, ce qu'ils ont fait, c'est poser des question sur ce qui les intéressent.
Ils n'écoutent pas toujours ce que la population veut dire. C'est pour cela que lors de la réunion que nous avons eu au Congres, l'on a présenté la vidéo de mon agression. Certains collègues ont fait référence à elle, mais la Commission n'y a porté aucun intérêt.

El Heraldo
D'autre part Le Vive Président dit espérer que la commission rende un rapport impartial.

 Ramón Velásquez
J'espèrerai qu'il se passe avec cette commission, ce qui s'est passé avec la dernière commission qui était venu enquêter sur le Droits de l'Homme. Je me souviens qu'après avoir présenté leur rapport, les journalistes purent poser des questions, sur des choses qui  n'avaient pas été consignées au rapport, indépendamment du fait que cela soit ou non consigné au rapport final.
Je me souviens qu'il a été question du problème de l'information, et les journaliste ont posé des question sur l'attentat contre Radio América, et ont demandé pour quelle raison il n'était pas consigné au rapport.
J'aimerai que dans la conférence de presse de vendredi, les journalistes puissent également poser des question sur les faits qui ne sont pas consigné dans le rapport, qui ne sont pas révélés, ceux qui n'ont pas été pris en compte , qu'ils soient ou non consignés dans le rapport final.
Ce serait une façon rationnelle de se comporter. S'ils démontrent que nous avons commis des erreurs, nous devrons les corriger. Je n'espèrerai aucun autre comportement , ni des autorités, ni des honduriens.

El Heraldo
Pour terminer la Vice Président du Congrès National, a appelé à développer le dialogue et la tolérance, entre les autorités et tous les honduriens.

 Ramón Velásquez
Nous devons développer plus de tolérance entre nous. Ce qui est fondamental, c'est de dialoguer. Si je dis quelque chose et que quelqu'un n'est pas d'accord, ce qu'il doit faire c'est me convaincre que je suis dans l'erreur et ne pas croire qu'il va me convaincre par la force. Nous devons convaincre, et ne pas, vaincre. 
Mais s'il y a d'autre arguments et que ceux-ci me convainquent que Zelaya Rosales revienne pour continuer avec le narco trafic, la destruction des ressources de l'État, pour que tout cela continue, tout ce qu'aucun de nous deux ne voulons, s'il me convainc de tout cela, je vais être d'accord avec lui pour qu'il revienne.
Mais jusqu'à maintenant je suis certain qu'il ferait plus de mal que de bien en revenir.

Aucun commentaire:

Blog Widget by LinkWithin