mercredi 11 novembre 2009

Craig Kelly llegó a Honduras para impulsar a que se cumpla el acuerdo

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

Por segunda vez en menos de 15 días, Estados Unidos media en la crisis política de Honduras.

A finales del mes de octubre el gobierno estadounidense mandó a Thomas Shannon, y ayer llegó su asistente Craig Kelly.

El motivo de la visita de Kelly es para intentar reencontrar, de nuevo, a las partes en conflicto.

Manuel Zelaya puso en punto muerto el acuerdo, al no proponer personas para la conformación del Gobierno de Unidad y Reconciliación Nacional. Se rehusó a cumplir el acuerdo alegando que él debía comandar ese gabinete y no Micheletti.

Estados Unidos advirtió que el Gobierno de Unidad no tenía nada que ver con lo relacionado a la restitución.Desde entonces el pacto quedó en un punto muerto, y Kelly intentará poner en marcha la aplicación de ese acuerdo.

El acuerdo definió que fuera el Congreso Nacional el que dirimiera la posible restitución de Zelaya. Ambas partes se comprometieron a respetar y apoyar la decisión de la Cámara Legislativa. Igual compromiso adquirió la comunidad internacional.

Reunión con Micheletti

Kelly llegó en horas del mediodía al país y se reunió con el embajador Hugo Llorens. Ambos diplomáticos se trasladaron a la Casa de Gobierno donde hablaron con Micheletti a las cinco de la tarde. El diálogo duró aproximadamente una hora.

Kelly, que no dio declaraciones a los medios, luego se dirigió a la Embajada de Brasil en Tegucigalpa, para dialogar con Zelaya.

Vilma Morales, contó que en el encuentro con Micheletti, el embajador Kelly reiteró el interés de la comunidad internacional por el cumplimiento del acuerdo.Morales afirmó que también hubo una reiteración en el sentido que el gobierno estadounidense respaldaría el proceso electoral del próximo domingo 29.

Ambas situaciones son intereses de Estados Unidos, dijo Morales, para luego pedir a la Organización de Estados Americanos, que adopten la misma posición, porque “ellos fueron garantes del acuerdo” y el acuerdo habla del respeto y reconocimiento de las elecciones.

El acuerdo está vivo, no está muerto”, apuntó Morales, y en ese sentido reiteró el llamado para que la contraparte reintegre a su representante en la Comisión de Verificación.

El vocero del Departamento de Estado, Philip Crowley, dijo que el acuerdo representa “un camino hacia unas elecciones libres y justas y un resultado que, si es gestionado adecuadamente, puede ser apoyado tanto dentro de Honduras como en la región”.

Estados Unidos pregunta a otros países, en la OEA, si van a cerrar embajadas

La delegación estadounidense en la Organización de Estados Americanos (OEA) cuestionó si se debería presionar tanto por la restitución inmediata de Zelaya en el poder.

"El acuerdo Tegucigalpa-San José no pidió una restitución inmediata del presidente Zelaya y ambas partes estaban conscientes de eso cuando lo firmaron el pasado 30 de octubre", afirmó el embajador de Estados Unidos en el organismo multilateral, Lewis Amselem.

Se preguntó : "Si la mayoría de gobiernos del hemisferio han manifestado que no van a reconocer las elecciones en Honduras, entonces ¿qué significa eso? ¿Acaso van a cerrar las embajadas, no va a haber comercio? Y si es así, ¿por cuánto tiempo? ¿Van a aplicar ese mismo estándar a cualquier país que haya pasado por un quiebre constitucional?".

Fuente : El Heraldo
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Français
Craig Kelly est arrivée au Honduras pour inciter à ce que l'accord s'exécute

Pour la deuxième fois en moins de 15 jours, les USA jouent les médiateurs dans la crise politique du Honduras.

Fin octobre le gouvernement américain a envoyé Thomas Shannon, et hier c'est son adjoint Craig Kelly qui est arrivé dans le pays.

La raison de la visite de Kelly est d'essayer de faire que les parties en conflit, se rencontrent à nouveau.

Manuel Zelaya a mis l'accord au point mort, en ne proposant pas de candidats pour la formation du Gouvernement d'Unité et de Réconciliation Nationale. Il a refusé de respecter l'accord en faisant valoir qu'il devait diriger le cabinet ministériel et non Micheletti.

Les États-Unis ont fait savoir que le Gouvernement d'Unité n'avait rien à voir avec la restitution. Des lors, le pacte est resté dans une impasse, et Kelly tentera de mettre en marche l'application de cet accord.

L'accord précisé qu'il incombe au Congrès National de décider de l'éventuel retour au pouvoir de Zelaya. Les deux parties se sont engagées à respecter et défendre la décision du Pouvoir Législative. La communauté internationale a également promis de respecter cette décision.

Réunion avec Micheletti

Kelly est arrivé vers midi au Honduras et a tenu une réunion avec l'Ambassadeur Hugo Llorens. Les deux diplomates sont allés au Palais Présidentiel où ils ont eu un entretien avec Micheletti, aux alentours de 17:00 heures. Le dialogue a duré environ une heure.

Kelly, qui n'a fait aucune déclaration aux médias, s'est ensuite rendu à l'Ambassade du Brésil à Tegucigalpa pour rencontrer Zelaya.

Vilma Morales, a expliqué que lors de la rencontre avec Micheletti, l'ambassadeur Kelly a réitéré l'intérêt de la communauté internationale pour l'exécution de l'accord et , que le gouvernement américain allait soutenir les élections du 29 novembre prochain.

Ces deux cas sont le reflet des intérêts des États Unis, a souligné Morales, puis a demandé à l'Organisation des États Américains, d'adopter la même position, car "ils furent garants de l'accord" et l'accord parle de respect et de la reconnaissance de ces élections.

"L'accord est vivant, il n'est pas mort", a déclaré Morales, à cet égard, a réitéré son appel pour que les représentants de Zelaya réintègrent la Commission de Vérification.

Le porte-parole du Département d'Etat, Philip Crowley, déclaré que cet accord représente "un chemin vers des élections libres et équitables et un résultat qui, s'il est géré correctement, pourra être soutenu à la fois au Honduras et dans la région".

Les États-Unis ont demandé aux pays de la région, membres de l'OEA, s’ils vont fermer les ambassades

La délégation américaine de l'Organisation des États Américains (OEA) a demandé aux états membres de la région s’ils croyaient normal d'exiger le retour immédiat de Zelaya au pouvoir.

"L'accord de Tegucigalpa / San José n'a pas demandé le retour immédiat du Président Zelaya et les deux parties étaient conscientes de cela lorsqu'elles l'ont signé le 30 octobre", a déclaré l'ambassadeur américain, Lewis Amselem.

Il s'est donc posé les questions suivantes : "Si la plupart des gouvernements de l'hémisphère ont indiqué qu'ils ne reconnaîtront pas les élections au Honduras, alors quelle en est la signification ? Allez-vous fermer les ambassades, n'y aura-t-il pas de commerce ? Et s'il en est ainsi, pourquoi combien de temps ? Allez-vous appliquer cette même norme à tout pays qui a vécu une rupture constitutionnelle ? ".

Source : El Heraldo


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