Zelaya boicotea el trabajo de la Comisión de Verificación

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

La labor de la Comisión de Verificación del Acuerdo se estancó el fin de semana ante la negativa de integrarse a la mesa de trabajo, del representante de Manuel Zelaya, Jorge Arturo Reina.

Los comisionados se reunieron el sábado a la espera de que Reina se incorporara a la mesa de trabajo, pero se negó a asistir a la cita.

Hugo Llorens también se reunió con los representantes de la OEA, así como con la contraparte hondureña en el grupo verificador.

Llorens hizo un llamado para que los involucrados en la solución del conflicto depongan posiciones y se reúnan nuevamente para darle seguimiento al acuerdo.

La Comisión de Verificación tenía previsto revisar el cumplimiento de uno de los puntos del acuerdo, como es la instalación de un Gobierno de Integración y Reconciliación Nacional.

Reina se retiró de este proceso porque, segun el, primero tiene que restituirse a Zelaya para que este presida el gobierno de unidad, pues a su juicio, ese es el espíritu del pacto suscrito.

Gobierno de unidad

Micheletti remitió el sábado a la Comisión de Verificación un borrrador de lo que será el gobierno de unidad, que incluye a los candidatos a ocupar las distintas secretarías y subsecretarías de Estado, presidentes y gerentes de instituciones autónomas y semiautónomas.El presidente Micheletti dijo el fin de semana que estaba a la espera de las propuestas del ex presidente Zelaya para incorporarlas en el gabinete.

No obstante, ayer, en declaraciones a la capitalina Radio Globo, Zelaya ratificó su decisión de retirarse del diálogo por considerarlo una "farsa".

Zelaya explico que la solución de la crisis "queda en manos de la OEA porque yo no seguiré siendo partícipe de este teatro montado por Micheletti".

Según Zelaya, el grupo de Micheletti "tiene voluntad de dialogar, pero no tiene voluntad de resolver la crisis, en ese sentido ya no se puede seguir en este teatro en donde Micheletti plantea que él debe dirigir el gobierno de unidad, lo que constituye una burla más y una bofetada a la comunidad internacional".

Insistió en que "el diálogo para nosotros se terminó, no vamos a continuar con él porque es falso, es un diálogo que no tiene sentido. Ya son cuatro meses y no veo que tengan voluntad de solucionar esta crisis, reiteró.

Congreso espera informes

El acuerdo Tegucigalpa/San José, que el defenestrado presidente califica como "letra muerta", plantea que el Congreso Nacional decida sobre la restitución Zelaya.

El Congreso Nacional está a la espera de la opinión jurídica de la Corte Suprema de Justicia, la Fiscalía de la República y la Procuraduría del Estado para convocar a una sesión extraordinaria para que el tema de la restitución sea el tema de debate.

Fuente : El Heraldo

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Français
Zelaya boycotte le travail de la Commission de Vérification

Le travail de la Commission de vérification de l'accord s'est embourbé durant le week-end lorsque le représentant de Manuel Zelaya, Jorge Arturo Reina a refusé de rejoindre la commission.

Les chargés de mission se sont réunis samedi en attendant que Reina réintègre la réunion de travail, mais a refusé de se rendre au rendez-vous.

Hugo Llorens a quand a lui rencontré les représentants de l'OEA, et les membres vérificateurs du Honduras .

Llorens a lancé un appel pour que les parties déposent leurs positions et, se réunissent à nouveau, pour assurer le suivi de l'accord.

La Commission de vérification avait prévue d'examiner la conformité de l'un des points de l'accord, à savoir, l'installation d'un gouvernement d'intégration et, de réconciliation nationale.

Reina s'en est retiré, car selon lui l'on doit d'abord réintégrer Zelaya dans ses fonctions, pour que ce dernier préside le gouvernement d'union, car à son avis, tel est l'esprit du pacte signé.

Gouvernement d'unité

Samedi Micheletti a envoyé un brouillon à la commission de vérification, brouillon du projet du gouvernement d'unité, qui comprend des candidats pour les différents secrétaires et les secrétaires d'Etat adjoint, les présidents et directeurs d'institutions autonomes et semi autonomes. Le président Micheletti a déclaré attendre durant tout le week-end, des propositions de l'ex président Zelaya pour inclure les personnes proposées, dans le cabinet ministériel.

Cependant, hier, Zelaya a déclaré à Radio Globo, qu'il ratifiait sa décision de se retirer du dialogue, car pour lui, c'est une "farce".

Zelaya a déclaré que « la solution de la crise incombe à l'OEA, je ne vais pas participer au théâtre monté par Micheletti ».

Selon Zelaya, le groupe Micheletti "a la volonté de dialoguer, mais il n'est pas disposé à résoudre la crise, et l'on ne peut pas continuer ce théâtre, où Micheletti fait valoir qu'il doit conduire le gouvernement d'unité, ce qui est une dérision de plus et une gifle à la communauté internationale".

Il a insisté sur le fait que "nous ne continuerons pas à dialoguer, car ce dialogue est faux, c’est un dialogue qui n'a aucun sens. Cela fait déjà quatre mois que cela dure et, je ne vois aucun signal permettant de dire qu'ils ont la volonté de résoudre cette crise".

Le Congrès attend les rapports

L'accord de Tegucigalpa / San José, que le président déchu appelle "lettre morte", stipule que le Congrès décide du retour de Zelaya.

Le Congrès National est en attente d'un avis juridique de la Cour Suprême de Justice, du Procureur de la République et du Procureur Général de l'Etat pour convoquer une réunion extraordinaire, afin de débattre de la restitution.

Source : El Heraldo