Micheletti logra consenso sobre su retiro temporal

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

El presidente Roberto Micheletti, reiteró ayer un llamado para que la población acuda masivamente a las urnas y confirmó que logró el respaldo de la sociedad civil, líderes políticos y religiosos para ausentarse del poder del 25 de este mes al 2 de diciembre para permitir que las elecciones se realicen de manera libre y transparente.

"Yo quisiera alentar a la ciudadanía, especialmente a los jóvenes que por primera vez ejercerán el sufragio, para que asistan a las urnas con la seguridad de que les vamos a dar protección", declaró Micheletti.

Reiteró que habrá un desarme general antes de las elecciones "para evitar que los delincuentes protagonicen cualquier relajo".

"Queremos que todo el pueblo asista a votar para escoger a los hombres y mujeres que nos gobernarán los próximos cuatro años. A la población le digo que no tenga miedo, que nosotros, el gobierno y las Fuerzas Armadas, nos encargaremos de proteger su vida", reiteró el presidente Micheletti.

Confirma ausencia

En cuanto a su ausencia temporal del gobierno, Roberto Micheletti aclaró que no está renunciando a la presidencia, sino enviando un mensaje al mundo de que no tiene interés en influir en la elección que hagan los hondureños de las nuevas autoridades: "Es una ausencia patriótica, pero temporal", dijo el mandatario.

En la reunión que Roberto Micheletti presidió el viernes participaron el ex presidente Ricardo Maduro, los líderes de la Unión Cívica Democrática (UCD), dirigentes empresariales, transportistas, padres de familia, organizaciones magisteriales, representantes de las Fuerzas Armadas y de la Policía Nacional.

El gobernante manifestó que el ex presidente Ricardo Maduro, "desde el principio de la crisis ha estado colaborando de una manera espontánea, por lo que agradecemos la buena voluntad que ha tenido con su patria y ha demostrado una vez más el amor que siente por Honduras".

Roberto Micheletti reveló que en un principio la dirigencia nacional no estaba de acuerdo con que se ausentara de la Casa Presidencial, pero al final terminó aceptando su decisión, pues el objetivo es promover la paz y la tranquilidad en la nación y que las elecciones sean reconocidas por la comunidad internacional.

"Tenemos la seguridad que nos darán el respaldo aquellos líderes del mundo que están conscientes del trabajo que se ha desarrollado en el país y ahora saben la verdad, no así de aquellos que respaldan el ala comunista de América Latina", comentó el presidente Micheletti.

"No estamos renunciando"

A una pregunta relacionada con su ausencia temporal del gobierno, el mandatario aclaró primero que "no estamos renunciando ni pidiendo vacaciones, tampoco creando dudas de mi presencia en el gobierno".

Sin embargo, adujo que de presentarse cualquier disturbio asumirá nuevamente la presidencia, "aunque no tenemos la menor duda que las elecciones serán transparentes y que el 80 por ciento de la población acudirá a las urnas".

A la vez, indicó que "nuestra ausencia temporal manda un mensaje a la comunidad internacional que no estamos ejerciendo presión en favor de nadie en el proceso electoral".

Sapos y culebras

Con relación a los comentarios que salen desde la Embajada de Brasil, en el sentido de que estas elecciones son ilegales, el presidente Micheletti se limitó a expresar que desde esa representación diplomática "salen sapos y culebras, pero como la población es inteligente no toma en cuenta lo que allí se dice".

Por otra parte, aseguró que los líderes de la comunidad internacional se han dado cuenta con qué clase de gente han estado tratando los inquilinos de la Embajada de Brasil, en alusión al ex presidente Zelaya y quienes lo acompañan en el encierro que lleva dos meses.

Fuente : El Heraldo

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Français
Micheletti obtient un consensus général sur son retrait temporelle de la vie politique

Le président Roberto Micheletti, a renouvelé hier un appel à la population, pour qu'elle se présente massivement aux urnes et a confirmé qu'il a obtenu le soutient de la société civile, des leaders politiques et religieux, pour s'absenter du pouvoir du 25 de ce mois au 2 décembre, pour permettre que les élections soient réalisées d'une manière libre et transparente.

"Je voudrais encourager les citoyens, spécialement les jeunes, qui exerceront pour la première fois le suffrage universel, qu'ils aillent aux urnes avec la sécurité que nous allons les protéger", a déclaré Micheletti.

Il a réitéré qu'il y aura un désarmement général avant les élections "pour éviter que les délinquants fassent n'importe quoi".

"Nous voulons que tout le peuple aille voter pour choisir les hommes et les femmes qui nous gouverneront les quatre années à venir. Je dis à la population qu'elle ne doit pas avoir peur, que nous, le gouvernement et les Forces Armées, nous nous chargerons de protéger vos vie".

Il confirme son absence

En ce qui concerne son absence temporelle du gouvernement, Roberto Micheletti a expliqué qu'il ne renonce pas à la présidence, mais qu'il envoie un message au monde lui expliquant qu'il n'a aucun intérêt d'influencer le choix que les Honduriens font de leurs nouvelles autorités : "C'est une absence patriotique mais temporelle", a dit le chef de l'état.

Lors de la réunion que Roberto Micheletti a présidée vendredi, étaient présents l'ex-président Ricardo Maduro, les leaders de l'Union Civique Démocratique (UCD), des dirigeants patronaux, des transporteurs, des parents d'élèves, des organisations d'enseignants, des représentants des Forces Armées et de la Police Nationale.

Le chef de l'état a déclaré que l'ex-président Ricardo Maduro, "a collaboré dès le début de la crise et, de manière spontanée, c'est pour cela que nous le remercions pour la bonne volonté démontré envers sa patrie et l'amour qu'il a pour le Honduras".

Roberto Micheletti a révélé que dans un premier temps les dirigeants nationaux n'étaient pas d'accord qu'il s'absenta du Palais Présidentiel, mais au bout du compte ils ont fini par accepter sa décision, puisque l'objectif est de favoriser la paix et la tranquillité dans la nation et, que les élections soient reconnues par la communauté internationale.

"Nous sommes sûrs que les leaders du monde nous donneront leur soutien, car ils sont conscients du travail qui a été fait dans le pays et maintenant ils savent la vérité, mais ils ne la savent pas de ceux qui soutiennent l'aile communiste de l'Amérique Latine", a commenté le président Micheletti.

"Nous ne renonçons pas"

À une question relative à son absence temporelle du gouvernement, le mandataire a d'abord expliqué que "nous ne renonçons pas, nous ne demandons pas non plus des vacances, pas plus que nous créons de doutes quant à ma présence au gouvernement".

Cependant, il a allégué que, face à l'éventualité de troubles, il réassumera la présidence, "bien que nous n'ayons pas le moindre doute que les élections seront transparentes et que 80 pour cent de la population ira voter".

Il a également indiqué que "notre absence temporelle envoie à la communauté internationale le message clair, que nous n'exerçons aucune pression en faveur de qui que ce soit dans le processus électoral".

Des crapauds et des couleuvres

Quant aux commentaires qui viennent de l'Ambassade du Brésil, disant que ces élections sont illégales, le président Micheletti s'est limité à exprimer que de cette ambassade "sortent crapauds et couleuvres, mais comme la population est intelligente elle ne prend pas en considération ce qui est dit là-bas".

D'autre part, il a assuré que les leaders de la communauté internationale se sont rendus compte avec quelle catégorie de personnes traitaient les locataires de l'Ambassade du Brésil, faisant allusion à l'ex-président Zelaya et ceux qui l'accompagnent dans son enfermement depuis maintenant deux mois.

Source : El Heraldo