vendredi 13 novembre 2009

La batalla no ha terminado

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

Tegucigalpa - Conferencistas de renombre internacional advirtieron ayer que pasada la presente crisis, Honduras se verá nuevamente acosada por el castro-chavismo que intentará desestabilizar el país con focos guerrilleros, atentados selectivos y el impulso de una nueva figura política que encarnará la doctrina socialista que promueven Hugo Chávez y Fidel Castro Cuba.

El escritor y periodista cubano-americano, Carlos Alberto Montaner y Álvaro Vargas Llosa, escritor y periodista peruano, fueron los panelistas en la Conferencia "Análisis prospectivo de la crisis política en Honduras y cómo controlar los daños".

Jorge Gestoso, periodista uruguayo que laboró para las cadenas Univisión y CNN, actuó como moderador.

Acoso de Chávez

Montaner expuso que a pesar de que fracasó el proyecto de conducir a Honduras hacia el totalitarismo que era liderado por Manuel Zelaya, Honduras ya vive bajo el acoso de Chávez, bajo el acoso de este eje político empeñado primero en la conquista de América Latina, y posteriormente en la conquista del mundo.

En el terreno político, cuando el castro-chavismo se convenza de que fracasó su proyecto en Honduras, lo probable es que busque una nueva vía y elija a un nuevo personaje, el que va a encarnar las frustraciones del pueblo hondureño e intentará inyectarle de 50 millones a 100 millones de dólares para construir una tercera vía de conquista a este país centroamericano, estimó Montaner.

Sin embargo, el escritor considera que este nuevo esquema resultará muy difícil porque en Honduras prima el bipartidismo, a menos que dentro de estos dos partidos aparezca la figura o el mesías del socialismo.

Montaner sostiene que si con este fracaso de Zelaya no se acaba el acoso de Chávez hacia Honduras, surgirá una tercera figura y simultáneamente habrá un proceso de desestabilización que puede incluir atentados selectivos y el surgimiento de focos guerrilleros.

Como consecuencia, el nuevo gobierno y los líderes políticos de este país -sostiene Montaner- no solo están obligados a mantener y preservar la estructura republicana, sino también saber gerenciar bien el Estado, puesto que Honduras ya está en el proceso de deslealtad creciente de un porcentaje cada vez mayor de la población que no encuentra una solución a los problemas económicos en este modelo de estado.

Vencer el subdesarrollo

Por su lado, Álvaro Vargas Llosa dijo que en Honduras hay que vencer el subdesarrollo para evitar que las fuerzas del populismo sigan manteniéndose.

Vargas Llosa sostuvo que Latinoamérica se encuentra en una permanente lucha cultural entre las fuerzas "democráticas" y las "anti-modernidad" que buscan ganar el protagonismo.

La batalla sigue

"Sería un error pensar que la batalla ya terminó en Honduras", dijo al referirse a que todavía está pendiente la próxima reunión del Congreso Nacional en donde se decidirá si Zelaya es restituido en el poder y ver si el castro-chavismo se da por vencido.

El escritor también dijo que en el seno de la Organización de Estados Americanos (OEA) no hay una suficiente representación de las fuerzas democráticas, a diferencia de las que están contra la modernidad, por eso no es extraña la postura que tomaron de suspender a Honduras del organismo.

Asistieron a esta conferencia personalidades del mundo político y empresarial del país.

El Heraldo
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Français
La bataille n’es pas finie

Tegucigalpa - Des conférenciers de renom international ont expliqué hier que passée la présente crise, le Honduras se verra nouvellement poursuivi par le Castro - chavisme qui essaiera de déstabiliser le pays avec des foyers guerriers, des attentats sélectifs et l'impulsion d'une nouvelle figure politique qui incarnera la doctrine socialiste que promotionne Hugo Chávez et Fidel Castro à Cuba.

L'écrivain et journaliste Cubain - américain, Carlos Alberto Montaner et Álvaro Vargas Llosa, écrivain et journaliste péruvien, ont été les orateurs lors de la Conférence "Analyse prospective de la crise politique au Honduras et comment contrôler les dommages".

Jorge Gestoso, journaliste uruguayen qui a travaillé pour les chaînes Univisión et CNN, a agi comme modérateur.

Harcèlement de Chávez

Montaner a exposé que bien que le projet de conduire le Honduras vers le totalitarisme dont Manuel Zelaya était à la tête ait échoué, le Honduras vit déjà harcelé par Chávez, harcelé par cet axe politique qui s'est en premier lieu acharné à conquérir l'Amérique Latine, et par la suite à conquérir le monde.

Sur le terrain politique, quand le castro - chavisme sera convaincu qu'a échoué son projet au Honduras, il est fort probable qu'il cherche une nouvelle voie et choisisse un nouveau personnage, celui qui va incarner les frustrations du peuple hondurien et il essaiera d'injecter de 50 millions à 100 millions de dollars pour construire une troisième voie de conquête dans ce pays de l'Amérique centrale, a estimé Montaner.

Cependant, l'écrivain considère que ce nouveau schéma semblera très difficile car au Honduras le bipartisme est primordial, à moins que dans ces deux partis n'apparaisse la figure ou le messie du socialisme.

Montaner soutient que si l'échec de Zelaya n'arrête pas le harcèlement de Chávez envers le Honduras, à ce moment là, surgira une troisième figure et simultanément il y aura un processus de déstabilisation qui peut aller jusqu'à inclure des attentats sélectifs et le surgissement de foyers guerriers.

Comme conséquence, le nouveau gouvernement et les leaders politiques de ce pays - soutient Montaner - ne sont pas seulement obligés à maintenir et à préserver la structure républicaine, mais également savoir bien gérer l'État, puisque le Honduras est déjà dans un processus de déloyauté croissante avec un pourcentage de la population chaque fois plus grand qui ne trouve pas de solution aux problèmes économiques dans ce modèle d'état.

Vaincre le sous-développement

De son côté, Álvaro Vargas Llosa a dit qu'au Honduras il faut vaincre le sous-développement pour éviter que les forces du populisme continuent de se maintenir.

Vargas Llosa a soutenu que l'Amérique latine se trouve dans une lutte culturelle permanente entre les forces "démocratiques" et les "anti-modernité" qui cherchent à gagner le rôle principal.

La bataille continue

"Ce serait une erreur de penser que la bataille est déjà fini au Honduras", a-t-il dit après avoir fait référence à la prochaine réunion du Congrès National où on décidera si Zelaya est restitué au pouvoir et voir si le castro - chavisme s'avoue vaincu.

L'écrivain a également dit que dans le sein de l'Organisation des États Américains (OEA) il n'y a pas de représentation assez importante des forces démocratiques, à la différence de celles qui sont contre la modernité, c'est pourquoi ils ont pris la décision de suspendre le Honduras de l'organisme.

Ont assisté à cette conférence des personnalités du monde politique et patronale du pays.

El Heraldo

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