mardi 24 novembre 2009

Por qué EE.UU. le quitó su apoyo a Manuel Zelaya

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

Los hondureños están muy interesados en saber qué ocurrirá en el país tras las elecciones del 29 de noviembre. En consecuencia, un grupo muy alerta de la sociedad civil, casi todos jóvenes y dinámicos, apoyado por la revista Estrategia y Negocios, organizó un seminario internacional el día 12 de este mes para examinar a fondo este endiablado asunto. Yo participé en el evento, pero quería, por mi parte, satisfacer una curiosidad diferente. Luego la explico.

Al guatemalteco Julio Ligorría, experto en solucionar crisis, le pidieron un análisis de cómo y por qué la percepción internacional había sido tan negativa con el gobierno del presidente Roberto Micheletti, pese a que la salida de Manuel Zelaya había sido el resultado de la aplicación de la ley nacional, y qué podía hacerse para corregir el entuerto. Al peruano Alvaro Vargas Llosa, autor de un par de libros fundamentales sobre cómo abandonar el subdesarrollo, le solicitaron una visión de futuro para que Honduras deje de ser el tercer país más tercamente pobre de América Latina, en el que el 73% de la población sobrevive de forma precaria bajo los límites de la pobreza.

De mí esperaban una predicción sobre cuál sería la violenta respuesta del castrochavismo frente al legítimo gobierno que emerja de las urnas, a la que agregué una incómoda advertencia final: tal vez es la última oportunidad con que cuenta el país de salvar las libertades individuales y la estructura republicana. Si el pueblo hondureño no ve en la democracia y el pluralismo una solución a los intereses de la inmensa mayoría, es probable que en la próxima oportunidad que se presente se deje embaucar por los cantos de sirena de algún demagogo de la cuerda ``bolivariana'' encharcado en petrodólares venezolanos.

Pero, al margen de mi desagradable trabajo como Casandra, quería averiguar por qué Estados Unidos había dado un giro de 180 grados en la crisis hondureña y, de pedir la restitución inmediata del ex presidente Zelaya, el 30 de octubre había pasado a apoyar cualquier decisión que tomaran el Congreso y la Corte Suprema de Honduras, lo que inevitablemente significaba que el destituido mandatario no volvería a ocupar la casa de gobierno.

Cinco fueron las causas que explican este cambio radical:

• El Departamento de Estado comprobó que el respaldo institucional hondureño a la destitución y arresto de Zelaya era prácticamente unánime y se mantenía firme, pese a las sanciones y las cancelaciones de visas. Los poderes legislativo y judicial, las iglesias, el ejército y, según las encuestas, el 80% de la población, preferían a Zelaya alejado del poder.

• El informe del departamento jurídico de la Biblioteca del Congreso sobre la remoción de Zelaya, solicitado por un legislador, no dejaba lugar a dudas: Zelaya había sido separado del cargo y sustituido por Micheletti de acuerdo con la legislación hondureña. Expulsarlo del país seguramente fue ilegal (acaso debieron dejarlo encarcelado), pero exigir su restitución era tanto como pedirles a los hondureños que violaran la ley.

• El nuevo gobierno de Honduras, hábilmente, había trasladado el debate al seno de la sociedad norteamericana, por medio de congresistas y senadores republicanos, y la administración de Obama estaba pagando un precio político interno por sostener una postura antidemocrática contraria a los intereses y valores del pueblo estadounidense.

• En el Departamento de Estado circulaban dos páginas compiladas por la inteligencia norteamericana en las que se consignaban los presuntos delitos y complicidades del entorno más íntimo de Zelaya con el narcotráfico y la corrupción. No tenía sentido colocarse en ese mismo bando, mientras Washington mantenía en el país la base militar de Palmerola, supuestamente dedicada a vigilar y combatir actividades afines a las que realizaban familiares y amigos de su contradictorio protegido.

• Tampoco parecía sensato alentar la supervivencia artificial de un régimen que militaba abiertamente en el campo chavista, familia política aliada a Irán. Chávez, que hasta hace poco era clasificado como una pintoresca molestia, al asociarse a Irán y prestarle apoyo para el desarrollo de armas nucleares ha pasado a ser un enemigo peligroso.

ste lúcido análisis es el que también explica el apoyo dado al gobierno de Micheletti por la Internacional Liberal y su presidente, el prestigioso eurodiputado holandés Hans Van Baalen, y el envío de observadores a las próximas elecciones que ya han hecho diversas instituciones del mundo democrático. Lo probable, pues, es que el próximo presidente de Honduras no tardará en recomponer las relaciones internacionales del país. Ojalá.

Fuente : El Nuevo Heraldo
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Pourquoi les EU lui ont-ils retiré leur soutien à Manuel Zelaya ?

Les Honduriens ont un grand intérêt pour savoir ce qui se passera dans le pays après les élections du 29 novembre. En conséquence, un groupe très attentif de la société civile, presque tous jeunes et dynamiques, soutenus par la revue Stratégie et Commerces, a organisé un séminaire international le 12 de ce mois pour examiner à fond ce diabolique sujet. J'ai participé à l'événement, mais je voulais, pour ma part, satisfaire une curiosité différente . Je l'expliquerai par la suite.

Ils ont demandé au Guatémaltèque Julio Ligorría, expert en solutions de crises, une analyse sur le pourquoi et le comment de la perception si négative de la communauté internationale, à l'égard du gouvernement du président Roberto Micheletti, bien que la destitution de Manuel Zelaya eut été le résultat de l'application de la loi nationale et, ce qu'il était possible de faire pour en corriger le dommage. Ils ont demandé une vision d'avenir au Péruvien Alvaro Vargas Llosa, auteur d'une paire de livres fondamentaux sur "comment abandonner le sous-développement", pour que le Honduras cesse d'être le troisième pays le plus entêtement pauvre de l'Amérique Latine, dans lequel 73 % de la population survit de forme précaire en dessous du seuil de pauvreté.

Ils attendaient de moi une prédiction sur; quelle serait la réponse violente du castrochavisme face au gouvernement légitime qui émerge des urnes, à laquelle j'ai ajouté un avertissement final gênant : c'est peut-être la dernière occasion dont dispose le pays de sauver les libertés individuelles et la structure républicaine. Si le peuple hondurien ne voit pas en la démocratie et le pluralisme, une solution aux intérêts de l'immense majorité , il est probable qu'à la première occasion qui se présente, il se laisse séduire par les chants de sirène d'un démagogue de la corde "bolivarienne" inondé dans des pétrodollars vénézuéliens.

Mais, en marge de mon désagréable travail consistant à jouer les Cassandre, je voulais vérifier pourquoi les États-Unis avaient fait un tour de 180 degrés dans la crise hondurienne. Alors qu'ils demandaient la restitution immédiate de l'ex-président Zelaya, le 30 octobre, ils s'étaient mis à soutenir toute décision que prendraient le Congrès et la Cour Suprême du Honduras, ce qui signifiait inévitablement que le mandataire destitué ne reviendrait pas occuper le palais présidentiel.

Il y a eu cinq causes qui expliquent ce changement radical :

• Le Département d'État a vérifié que le soutien institutionnel hondurien à la destitution et à la détention de Zelaya, était pratiquement unanime et se maintenait ferme, malgré les sanctions et les annulations de visas. Les pouvoirs législatifs et judiciaires, les églises, l'armée et, selon les enquêtes, 80 % de la population, préféraient Zelaya éloigné du pouvoir.

• Le rapport du département juridique de la Bibliothèque du Congrès sur la destitution de Zelaya et, sollicité par un législateur, ne laissait aucun doute : Zelaya avait été séparé de la charge et substitué par Micheletti conformément à la législation hondurienne. L'expulser du pays a sûrement été illégal (ils auraient peut-être du l'emprisonner), mais exiger sa restitution était comme demander aux Honduriens de violer la loi.

• Habilement, le nouveau gouvernement du Honduras avait déplacé le débat au sein de la société d'Amérique du nord, par l'intermédiaire de congressistes et sénateurs républicains et, pour soutenir une posture antidémocratique contraire aux intérêts et aux valeurs du peuple américain, l'administration d'Obama était en train d'en payer le prix politique.

• Au Département d'État, circulaient deux pages compilées par les services de renseignements nord-américain, dans lesquelles étaient consignées les délits présumés et les complicités de l'environnement le plus intime de Zelaya ; trafic de stupéfiants et corruption. Se placer de leur coté n'avait pas de sens, alors que Washington, maintenait dans le pays la base militaire de Palmerola, supposément affectée à surveiller et combattre des activités semblables, auxquelles se livraient parents et amis de leur antinomique protégé.

• Il ne semblait pas non plus sensé d'encourager l'artificielle survie d'un régime qui militait ouvertement sur le terrain chaviste, famille politique alliée à l'Iran. Chávez, qui était classé jusque là comme une gène pittoresque pour s'être associé à l'Iran et, l'avoir soutenu pour le développement d'armes nucléaires, était devenu un ennemi dangereux.

Cette analyse brillante est celle qui explique également le soutien apporté au gouvernement de Micheletti par l'Internationale Libérale et son président, le prestigieux député européen hollandais Hans Van Baalen, et l'envoi d'observateurs aux prochaines élections, ce que diverses institutions du monde démocratique ont déjà fait. La probabilité consiste donc, en ce que le prochain président du Honduras, ne tardera pas à renouer les relations internationales du pays. Je l'èspere.

Source : El Nuevo Heraldo

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