El Consejo fue integrado por 47 países, elegidos por voto secreto de la Asamblea General de la ONU según un reparto regional rotativo anualmente, este Consejo acoge este año por América Latina y el Caribe a Brasil, Argentina, Bolivia, Cuba, Chile, México, Nicaragua y Uruguay. Honduras actuaba como observador con derecho al uso de la palabra.
Delmer Urbizo, embajador de Honduras en Ginebra, favorable al presidente Roberto Micheletti, fue expulsado del recinto del Consejo de Derechos Humanos de la ONU.
El embajador comentó a los periodistas presentes en uno de los pasillos de la sala, cuando varios guardias de la ONU trataban de convencerlo de abandonar la reunión pacíficamente "Me quieren sacar por la fuerza por orden del Presidente del Consejo (el diplomático belga Alex Van Meeuwen), no me han dado derecho a réplica, contra toda ley, no me permiten hablar, es una violación de los derechos humanos".
Urbizo pidió luego a los guardias de la ONU que lo dejaran abandonar la sala por sus propios medios, y una vez fuera de la misma, exclamó: "He sido expulsado, pero vamos a volver después de las elecciones", en alusión a las elecciones generales Hondureñas, previstas para el 29 de noviembre.
Los diplomáticos en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU se habían caldeado por la mañana, al bloquearse la reunión a instancias del grupo de países latinoamericanos y del caribe opuestos a la participación de Urbizo en las deliberaciones, quedando suspendido el debate hasta la tarde.
Al reanudarse la sesión, el embajador de México, Juan José Gómez Camacho, anunció haber entregado al presidente copia de unas cartas provenientes de Patricia Rodas, ministra de Relaciones Exteriores de Honduras del gobierno del presidente depuesto Manuel Zelaya, indicando que el embajador Urbizo había sido cesado en sus funciones.
Brasil, Argentina y Cuba se habían anticipado a México y exigieron que la delegación diplomática de Honduras sea compuesta por personas expresamente autorizadas por el presidente legítimo de ese país.
Fuente : José Luis Fraga. AFP-Ginebra
Français
Le Conseil de l'ONU expulse l'ambassadeur Hondurien, Delmer Urbizo
Le Conseil est composé de 47 pays, élus en scrutin secret par l'Assemblée générale des Nations Unies selon une répartition régionale tournante et annuelle. Cette année le Conseil accueille pour l'Amérique latine et les Caraïbes le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, Cuba, le Chili, le Mexique, Le Nicaragua et l'Uruguay. Le Honduras est présent en qualité d'observateur, ayant droit de parole.
Delmer Urbizo, ambassadeur du Honduras à Genève, favorable au Président Roberto Micheletti, a été expulsé hier du l'enceinte du Conseil des Droits l'Homme de l'ONU.
L'ambassadeur a déclaré aux journalistes présents, dans l'un des couloirs de la salle, lorsque plusieurs gardes de l'ONU ont essayé de le convaincre de quitter pacifiquement la réunion "Ils veulent m'expulser par la force, sur ordre du Président du Conseil (le diplomate belge Alex Van Meeuwen ), ils ne m'ont pas laissé le droit de réponse, cela va à l'encontre des lois, ils ne me permettent pas de parler, c'est une violation des droits de l'homme ».
Urbizo a ensuite demandé aux gardes de l'ONU qu'ils le laisseent sortir par ses propre moyens, et une fois dehors, s'écria: "J'ai été expulsé, mais nous reviendrons après les élections", faisant référence aux élections générales hondurienne , prévues pour le 29 novembre.
L'ambiance au sein des diplomates du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies s'étaient quelque peu "échauffée", lorsque les ambassadeurs des groupes d'Amérique latine et des Caraïbes ont bloqué la réunions, car ils s'opposaient à ce que Urbizo participe aux délibérations. La réunions fut donc suspendue et les discussions reprirent l'après-midi.
Lorsque la séance reprit, l'ambassadeur du Mexique, Juan José Gómez Camacho, annonça avoir remis au Président des copies des lettres provenant de Patricia Rodas, "ministre des Affaires étrangères du Honduras du gouvernement de l'ex-président Manuel Zelaya, indiquant que l'ambassadeur Urbizo avait été demis de ses fonctions.
Le Brésil, l'Argentine et de Cuba en avaient parlé à l'ambassadeur du Mexique et exigérent que la délégation diplomatique du Honduras soit composée de personnes expressément autorisées par Manuel Zelaya qu'ils considèrent être le président légitime de ce pays.
Source : José Luis Fraga. AFP-Genève
Delmer Urbizo, embajador de Honduras en Ginebra, favorable al presidente Roberto Micheletti, fue expulsado del recinto del Consejo de Derechos Humanos de la ONU.
El embajador comentó a los periodistas presentes en uno de los pasillos de la sala, cuando varios guardias de la ONU trataban de convencerlo de abandonar la reunión pacíficamente "Me quieren sacar por la fuerza por orden del Presidente del Consejo (el diplomático belga Alex Van Meeuwen), no me han dado derecho a réplica, contra toda ley, no me permiten hablar, es una violación de los derechos humanos".
Urbizo pidió luego a los guardias de la ONU que lo dejaran abandonar la sala por sus propios medios, y una vez fuera de la misma, exclamó: "He sido expulsado, pero vamos a volver después de las elecciones", en alusión a las elecciones generales Hondureñas, previstas para el 29 de noviembre.
Los diplomáticos en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU se habían caldeado por la mañana, al bloquearse la reunión a instancias del grupo de países latinoamericanos y del caribe opuestos a la participación de Urbizo en las deliberaciones, quedando suspendido el debate hasta la tarde.
Al reanudarse la sesión, el embajador de México, Juan José Gómez Camacho, anunció haber entregado al presidente copia de unas cartas provenientes de Patricia Rodas, ministra de Relaciones Exteriores de Honduras del gobierno del presidente depuesto Manuel Zelaya, indicando que el embajador Urbizo había sido cesado en sus funciones.
Brasil, Argentina y Cuba se habían anticipado a México y exigieron que la delegación diplomática de Honduras sea compuesta por personas expresamente autorizadas por el presidente legítimo de ese país.
Fuente : José Luis Fraga. AFP-Ginebra
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Le Conseil de l'ONU expulse l'ambassadeur Hondurien, Delmer Urbizo
Le Conseil est composé de 47 pays, élus en scrutin secret par l'Assemblée générale des Nations Unies selon une répartition régionale tournante et annuelle. Cette année le Conseil accueille pour l'Amérique latine et les Caraïbes le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, Cuba, le Chili, le Mexique, Le Nicaragua et l'Uruguay. Le Honduras est présent en qualité d'observateur, ayant droit de parole.
Delmer Urbizo, ambassadeur du Honduras à Genève, favorable au Président Roberto Micheletti, a été expulsé hier du l'enceinte du Conseil des Droits l'Homme de l'ONU.
L'ambassadeur a déclaré aux journalistes présents, dans l'un des couloirs de la salle, lorsque plusieurs gardes de l'ONU ont essayé de le convaincre de quitter pacifiquement la réunion "Ils veulent m'expulser par la force, sur ordre du Président du Conseil (le diplomate belge Alex Van Meeuwen ), ils ne m'ont pas laissé le droit de réponse, cela va à l'encontre des lois, ils ne me permettent pas de parler, c'est une violation des droits de l'homme ».
Urbizo a ensuite demandé aux gardes de l'ONU qu'ils le laisseent sortir par ses propre moyens, et une fois dehors, s'écria: "J'ai été expulsé, mais nous reviendrons après les élections", faisant référence aux élections générales hondurienne , prévues pour le 29 novembre.
L'ambiance au sein des diplomates du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies s'étaient quelque peu "échauffée", lorsque les ambassadeurs des groupes d'Amérique latine et des Caraïbes ont bloqué la réunions, car ils s'opposaient à ce que Urbizo participe aux délibérations. La réunions fut donc suspendue et les discussions reprirent l'après-midi.
Lorsque la séance reprit, l'ambassadeur du Mexique, Juan José Gómez Camacho, annonça avoir remis au Président des copies des lettres provenant de Patricia Rodas, "ministre des Affaires étrangères du Honduras du gouvernement de l'ex-président Manuel Zelaya, indiquant que l'ambassadeur Urbizo avait été demis de ses fonctions.
Le Brésil, l'Argentine et de Cuba en avaient parlé à l'ambassadeur du Mexique et exigérent que la délégation diplomatique du Honduras soit composée de personnes expressément autorisées par Manuel Zelaya qu'ils considèrent être le président légitime de ce pays.
Source : José Luis Fraga. AFP-Genève
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