lundi 28 septembre 2009

“Váyanse a ver la opinión de la población”

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

¿Por qué tenemos que sentir temor y plantarnos ante el mundo entero y decir que quienes están errados son ellos y no nosotros?
Así le respondió el presidente de Honduras, Roberto Micheletti, a la prensa internacional el sábado por la noche y expresó que lo acontecido en el país a partir del 28 de junio se basó en la Constitución de la República.

La prensa de Brasil le consultó al mandatario cómo califica los señalamientos de “gobierno golpista” que recibe del gobierno de Luiz Inácio Lula da Silva y de la comunidad internacional, por lo que les recomendó que fueran a preguntarle a la población en general para que conozcan la realidad.

No hay que irse a concentrar donde están los grupos de Zelaya, vayan a ver cómo está la opinión de la población y consulten a los medios de comunicación, pero no a dos que han estado en contra del pueblo y dicen que no respetamos la libertad de prensa. Acá dejamos que digan lo que quieran y hasta falsedades, porque incluso han dicho que le hemos prendido fuego a la embajada de Brasil. No creo que sea lo correcto y lo justo. Estamos haciendo lo posible para que las cosas salgan bien. Una cosa les digo a ustedes y a todo el pueblo hermano de Brasil: estamos con la garantía de que les vamos a proteger la embajada por la parte de afuera, que es lo que nos corresponde”.

Los periodistas de Brasil reclamaron por un trámite migratorio que hicieron para ingresar en Honduras, a lo que Micheletti nuevamente consultó: "¿Por qué tendremos la extrema humildad de dejarlos entrar acá cuando se les antoje y no poder entrar en Brasil cuando se nos antoje? Estamos respondiendo a una acción. No miré en ningún momento para que se actuara así contra nosotros”.

El mandatario, a la pregunta de si Brasil pide el retiro de los bloques de seguridad en esa embajada, dijo que no los van a retirar porque de ese país no protegerán a los que habitan esa colonia en la capital.

Fuente : La Prensa.hn
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Français
"Allez demander son opinion au peuple"

Pourquoi devons-nous avoir peur de dire au monde que ce sont eux qui se trompent-ils et pas nous?
C'est ce qu'a répondu samedi soir à la presse internationale le Président du Honduras, Roberto Micheletti, et a déclaré que ce qui s'est passé dans le pays depuis le 28 juin est fondé sur la Constitution de la République.

Des journalistes de la presse du Brésil ont demandé au Président Michelletti son interprétation de: "gouvernement golpiste" dont l'accuse le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva et la communauté internationale, car Roberto Micheletti a demandé aux journalistes d'aller consulter la population pour connaitre la véritable réalité du pays.

"Il ne faut pas aller là où se concentrent les groupes de Zelaya, allez plutôt demander son point de vue à la population et consultez les médias, mais pas "ces deux" (canal 36 et Globovision) qui ont été contre le peuple et disent que nous ne respectons pas la liberté presse. Ici, nous les laissons dire ce qu'ils veulent, même des mensonges, ils ont été jusqu'à dire que nous avions mis le feu à l'ambassade du Brésil. Je ne crois pas que ce soit correct et équitable. Nous faisons de notre mieux pour que les choses aboutissent correctement. A vous tous, les journaliste et au peuple brésilien je dis une chose: nous garantissons que nous allons protéger votre ambassade, de l'extérieur, c'est ce qu'il nous appartient de faire".

Les journalistes en provenance du Brésil se sont plaint d'avoir été obligés de demander un visa pour entrer au Honduras, ce à quoi Roberto Micheletti à répondu: "Pourquoi aurions-nous s'il vous plaît l'humilité de vous laisser entrer au Honduras lorsque vous en avez envie, alors que nous, nous ne pouvons pas aller au Brésil lorsque nous en avons envie? Nous répondons à une action. A aucun moment je n'ai cherché d'explication au pourquoi de l'attitude du Brésil contre le Honduras".

A la question de savoir si, dans le cas où le Brésil demanderait le retrait des unités de sécurité de l'ambassade, le Président a déclaré qu'il ne les retirera pas pour la simple et bonne raison que ce n'est pas le Brésil qui protègera ceux qui habitent la quartier dans lequel se situe l'ambassade.

Source : La Prensa.hn

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