La France demande au gouvernement de facto de garantir la sécurité du Président Zelaya et le respect des libertés et des droits fondamentaux. Elle appelle toutes les parties à faire preuve de responsabilité et de dialogue.La France rappelle qu’elle a condamné le coup État. Elle soutient pleinement la déclaration du Conseil Permanent de l’Organisation des États Américains du 21 septembre et l’action engagée par cette organisation en faveur de la démocratie au Honduras.
La présence du Chef de l'État hondurien à Tegucigalpa doit permettre d’engager des discussions en vue d’un rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel, incluant le retour de José Manuel Zelaya à la présidence de la République.
L’accord de San José, que la France soutient pleinement, a clairement fixé les étapes pour un retour à la démocratie. Avec ses partenaires de l’Union européenne, la France appelle toutes les parties à le signer et à le mettre en œuvre.
Si les parties s’inscrivent dans le cadre de cet accord, l’élection présidentielle du 29 novembre prochain permettra au Honduras de sortir enfin de la crise actuelle qui, depuis presque trois mois, porte gravement atteinte aux intérêts de ce pays et de sa population.
Source : Ministère des Affaires Étrangères
Opinion de Honduras Démocratique
La France ne respecte pas l'autodétermination des peuples.
Le peuple hondurien dans sa très grande majorité ne veut pas de Manuel Zelaya. Il est inadmissible que l'on veuille mettre un "Dictateur" au manettes au Honduras.
N'oublions pas que Zelaya est un adepte du Socialisme du XXI ème siècle selon les critères Cuba-Vénézuela Castro-Chávez.
Le retour de Zelaya au fauteuil présidentiel c'est condamner la population hondurienne à vivre comme les cubains et les vénézueliens.
Si Zelaya est restitué dans ses fonctions le "Clan Zelaya" sera au pouvoir pour des décennies, pour le plus grand malheur du peuple du Honduras et non pour son bien.
Il est triste qu'un pays comme la France, qui s'auto-proclame "le pays des droits de l'homme" contribue à fouler aux pieds ces "droits" qu'il dit défendre et qui sont les droits d'une majorité au bénéfice d'une seule personne.
La France, en prenant cette décision remet en question les fondements même de l'essence républicaine; la trilogie de la division du pouvoir selon lequel aucun pouvoir ne domine l'autre, dans lequel les intérêts du peuple sont au-dessus des intérêts personnels de ceux qui sont au pouvoir.
En prenant la décision de soutenir ce genre de dictatures, La France détruit une histoire de démocratie et s'engageant sur un chemin obscur et sans retour.
En ce moment, il est triste d'être français .
Mais sachez, citoyens du Honduras et du monde que tous les Français n'appuient pas de telles attitudes, car nombreux sont ceux qui sont conscients de notre histoire de luttes, de conquêtes, de notre identité républicaine. Ceci est la décision d'un gouvernement et non du peuple français.
Comme française, je regrette profondément cette prise de position de mon pays, qui reflète en rien ma position.
Lorsque l'on se sent en position de ne pouvoir pardonner l'attitude de politiques, le remède est simple et a un nom : le vote.
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Castellano
Declaración de la Cancilleria del Gobierno Francés
Francia pide al gobierno de facto, garantíze la seguridad del Presidente Zelaya y respete las libertades y derechos fundamentales. Hace un llamamiento a todas las partes a mostrar responsabilidad y buena voluntad para el diálogo.La Francia dijo que su condena al golpe de Estado es armónica con la declaración del Consejo Permanente de la Organización de Estados Americanos del 21 de septiembre asi como las medidas adoptadas por esa organización en favor de la democracia en Honduras.
La presencia del Jefe de Estado de Honduras en Tegucigalpa debe permitir establecer un diálogo entre las partes y un rápido restablecimiento del orden constitucional, ello incluye el regreso de José Manuel Zelaya como Presidente de la República.
El Acuerdo de San José, que Francia apoya plenamente, claramente ha establecido las condiciones para un retorno a la democracia. Con sus socios de la Unión Europea, Francia llama a todas las partes a dialogar y suscribir el Acuerdo de San José.
Si las partes aceptan este acuerdo, las elecciones presidenciales del 29 de noviembre permitirán a Honduras salir de la crisis actual, que durante casi tres meses, ha afectado seriamente los intereses de este país y su población.
Fuente : Cancilleria Francesa
Opinion de Honduras Démocratique
Francia no respeta el principio de auto determinación de los pueblos. El pueblo hondureño, en su gran mayoría, no quiere saber nada con Manuel Zelaya. Por lo que es inadmisible que se busque imponer a un Dictador al pueblo de Honduras.
No olvidemos que Zelaya es un seguidor del "Socialismo del Siglo XXI" según los criterios Cubanos-Venezolano (Castro-Chávez).
Restablecer a Zelaya y volver a sentarlo en el sillón presidencial es condenar a ese pueblo a vivir como los cubanos y los venezolanos. Si Zelaya es restituido a la presidencia, el "clan Zelaya" estará en el Poder por muchos años, para desgracia de su pueblo y no por su bien.
Es triste que un país como Francia, que se auto proclama "el país de los derechos del hombre" contribuya a pisotear esos "derechos" que tanto dice defender, y que son los derechos de muchos, para beneficio de una sola persona.
Francia, con su decisión, pone en cuestionamiento las bases mismas de su esencia republicana, la trilogía de la división del Poder por la cual ningún poder se sobrepone a los otros, por la cual los intereses de un pueblo estan por encima de los intereses personales de los gobernantes de turno.
Francia con esta toma de posición destruye una historia de democracia y emprende un oscuro camino de apoyo de dictaduras que no tiene retorno.
Es triste y lamentable ser francés en este momento.
Pero sepan, ciudadanos de Honduras y del mundo, que no todos los franceses apoyamos este tipo de actitudes, porque muchos tenemos muy presente nuestra historia de luchas, de conquistas, de afirmación de nuestra identidad republicana. Esta es la decisión de un gobierno y no del pueblo francés.
Como francesa, lamento profundamente esta toma de posición de mi país que no me refleja en lo mas mínimo, y difícilmente sabré perdonar a un gobierno al que en el momento de votar sabré castigar.
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