Manuel Zelaya regresó el lunes 21.09 a Honduras luego de casi tres meses y se refugió en la embajada brasileña, sorprendiendo al gobierno de Roberto Micheletti, que instauró el toque de queda, cerró los aeropuertos y pidió a Brasil que lo entregue para que sea juzgado o le dé el asilo solicitado.Indicó que hoy "a través de la Cancillería se le mandará una solicitud respetuosa a la Embajada de Brasil advirtiéndole que o le da asilo o lo entrega".
Micheletti impuso un toque de queda que regirá hasta las 6 de la tarde de este martes. En principio, el Gobierno indicó que éste finalizaría a las 07:00 horas del martes, pero posteriormente indicó que se extenderá hasta las 6 de la tarde.
Otra medida anunciada fue el cierre de los cuatro aeropuertos internacionales que tiene Honduras, tras el regreso del ex presidente Manuel Zelaya.
El director de Aeronáutica Civil, Alfredo San Martín, dijo que hoy "se suspenden todo tipo de operaciones aéreas", y que "la Fuerza Aérea Hondureña tomará control de los aeropuertos".
Agregó que "ya se les está comunicando a las aerolíneas que no va a haber operaciones aéreas el día de mañana".
El presidente interino Roberto Micheletti aseguró que a Zelaya lo espera la cárcel. "Lo estamos esperando, un juzgado está listo para proceder judicialmente en su contra y una cárcel también está lista", agregó AFP.
El depuesto mandatario está acusado de 18 delitos, incluido traición a la patria por pretender convocar a una encuesta sobre una asamblea constituyente para reformar la Carta Magna en favor de la reelección presidencial.
La actual Constitución, vigente desde 1982, prohíbe la simple insinuación de reformar siete artículos llamados pétreos, incluidos para evitar golpes de Estado que antes de la década de los 80 eran tradición en el país.
Brasil dijo que esperaba que la situación facilite una "solución rápida" a la crisis y el regreso de Zelaya al poder, y negó que hubiera planeado el retorno.
"Esperamos que esto abrirá una nueva etapa en las discusiones y que una solución rápida, basada en el Derecho constitucional, pueda alcanzarse", declaró el canciller brasileño, Celso Amorim, en Nueva York.
Por otra parte, Micheletti pidió que en el encuentro que sostuvieron el lunes el mediador en el conflicto hondureño y presidente e Hillary Clinton, "se respete la autodeterminación" de los pueblos.
El derrocamiento de Zelaya "es una determinación hecha por el pueblo hondureño y, simple y sencillamente, hay un establecimiento claro, legal... que hay una sucesión constitucional", subrayó.
Micheletti admitió que su gobierno fracasó en detectar el regreso de Zelaya, al tiempo que se negó a negociar con él y se quejó de la falta de cooperación de las autoridades de los países vecinos.
"Es una pena realmente porque no pudimos detectar que volvería, a pesar de que se estaba investigando los sectores donde se encontraba", dijo Micheletti al canal Televicentro.
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Zelaya et la prison
Manuel Zelaya est rentré lundi 21.09 au Honduras et s"est réfugie à l'ambassade du Brésil. Son retour a surpris le gouvernement de Roberto Micheletti, qui pour sauvegarder l'autodétermination de son pays a institué le couvre-feu, fermé les aéroports et a demandé au Brésil de livrer Manuel Zelaya pour qu'il soit jugé ou de lui donner l'asile comme il l'a demandé.Roberto Micheletti a déclaré qu'aujourd'hui mardi que "par l'intermédiaire du ministère des Affaires étrangères sera envoyé une demande respectueuse de l'Ambassade du Brésil lui conseillant de lui accorder l'asile ou de le livrer".
Micheletti a imposé un couvre-feu qui sera en vigueur jusqu'à mardi 18 heures. Dans un premier temps, le gouvernement avait indiqué que le couvre feu prendrait fin à 07:00 h mardi 22.09, mais quelques heures plus tard, il a été étendu jusqu'à 18 heures.
Les quatre aéroports internationaux du Honduras ont été ferme dés le retour de Manuel Zelaya.
Le directeur de l'aviation civile, Alfredo San Martin, a déclaré lundi, "la suspension de toutes les opérations aériennes" et que " l'Armée de l'Air du Honduras va prendre le contrôle des aéroports".
Il a ajouté "nous sommes en train de communiquer aux compagnies aériennes qu'il n'y aura pas de vols demain mardi."
Roberto Micheletti, a déclaré à l'AFP "Nous l'attendons Manuel Zelaya, un tribunal est prêt à le juger et une prison est également prête pour lui" a déclaré à .
L'ex-président est accusé de 18 crimes, y compris de trahison pour avoir tenté de faire un referendum sur une assemblée constituante pour réformer la Constitution en vue de la réélection présidentielle.
La Constitution en vigueur actuellement, et ce depuis 1982, interdit la simple suggestion de réformer sept articles appelé "de pierre", notamment pour prévenir les coups d'états qui avant les années 80 étaient dans la tradition du pays.
Le Brésil a dit qu'il espérait que la situation favorise une "solution rapide" à la crise et le retour de Zelaya au pouvoir, et a nié qu'il eut planifié son retour.
"Nous espérons que ceci ouvrira une nouvelle étape dans les discussions, et qu'une solution rapide, fondée sur le droit constitutionnel, puisse être atteinte", a déclaré à New York le ministre brésilien des Affaires Étrangères Celso Amorim.
De son coté, Micheletti a demandé que l'entretient qui s'est déroulé lundi 21.09, entre le médiateur dans le conflit du Honduras Hillary Clinton, "soit respecté le droit à l'autodétermination" des peuples.
La destitution de Zelaya "est un fait sans retour pour le peuple hondurien et, il est simplement, clairement et légalement établi ... qu'il y a une succession constitutionnelle", a-t-il dit.
Micheletti a admis que son gouvernement a échoué à détecter le retour de Zelaya. Il a également déclaré ne pas vouloir négocier avec lui et s'est plaint du manque de coopération des autorités des pays voisins.
"Il est vraiment navrant que nous n'ayons pas pu détecter qu'il allait revenir bien que nous enquêtions sur les lieux où il séjournait", a déclaré Roberto Micheletti à la chaine de télévision Televicentro.
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