Le Conseil de sécurité de l'ONU a mis en garde vendredi les autorités de facto du Honduras contre toute tentative de violer l'immunité de l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa, pour arrêter de force le président hondurien déchu Manuel Zelaya qui y est réfugié.
"Les membres du Conseil ont condamné les actes d'intimidation commis contre l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa", a déclaré à la presse l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, au nom du Conseil qu'elle préside en septembre.
Ils ont "appelé le gouvernement de facto du Honduras à cesser de harceler cette ambassade et de lui fournir tous les services nécessaires, y compris eau, électricité, nourriture et maintien des réseaux de communication", a-t-elle ajouté, au sortir d'une réunion d'urgence du Conseil réclamée par le Brésil.
"Le respect et la protection de l'inviolabilité des missions diplomatiques est un principe universellement accepté des relations internationales", a encore dit Mme Rice.
Les quinze membres du Conseil "appellent toutes les parties à rester calmes et à s'abstenir d'actes susceptibles d'aggraver la situation ou de faire courir des risques à des particuliers".
Ils "expriment leur soutien aux efforts de médiation régionaux sous l'égide de l'OEA, dont ceux du président (du Costa Rica, Oscar) Arias pour trouver une solution pacifique", a-t-elle conclu.
La réunion du Conseil a porté sur la situation à l'ambassade du Brésil et non sur le fond de la crise hondurienne, a précisé Mme Rice.
Auparavant, le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, avait demandé au Conseil de rappeler solennellement le principe de l'inviolabilité des missions diplomatiques, afin de prévenir toute éventuelle violation de l'ambassade de son pays à Tegucigalpa.
"Une déclaration claire du Conseil de sécurité servirait certainement de dissuasion contre une nouvelle aggravation de cette crise", avait-il dit.
Il avait affirmé que l'ambassade était "quasiment assiégée" depuis que Manuel Zelaya s'y est réfugié lundi.
Selon lui, l'ambassade "a fait l'objet d'actes de harcèlement et d'intimidation de la part des autorités de facto (...) en violation des obligations découlant de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques".
M. Amorim a indiqué que M. Zelaya, chassé de son pays par un coup d'État en juin, était rentré afin de chercher "par des moyens pacifiques" une sortie de crise et qu'il n'avait "aucune raison" de douter de sa bonne foi.
Mais, a-t-il ajouté, "le gouvernement brésilien est gravement préoccupé de la possibilité que les auteurs du coup d'État au Honduras remettent en cause l'inviolabilité de l'ambassade afin d'arrêter par la force le président Zelaya".
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité avait été demandée jeudi par le président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva.
Vendredi à Tegucigalpa, M. Zelaya a maintenu son appel à la "résistance" de son peuple contre le gouvernement de facto tant que ce dernier n'accepterait pas, comme point de départ d'un dialogue, de lui rendre le pouvoir
Source : France 24
"Les membres du Conseil ont condamné les actes d'intimidation commis contre l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa", a déclaré à la presse l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, au nom du Conseil qu'elle préside en septembre.
Ils ont "appelé le gouvernement de facto du Honduras à cesser de harceler cette ambassade et de lui fournir tous les services nécessaires, y compris eau, électricité, nourriture et maintien des réseaux de communication", a-t-elle ajouté, au sortir d'une réunion d'urgence du Conseil réclamée par le Brésil.
"Le respect et la protection de l'inviolabilité des missions diplomatiques est un principe universellement accepté des relations internationales", a encore dit Mme Rice.
Les quinze membres du Conseil "appellent toutes les parties à rester calmes et à s'abstenir d'actes susceptibles d'aggraver la situation ou de faire courir des risques à des particuliers".
Ils "expriment leur soutien aux efforts de médiation régionaux sous l'égide de l'OEA, dont ceux du président (du Costa Rica, Oscar) Arias pour trouver une solution pacifique", a-t-elle conclu.
La réunion du Conseil a porté sur la situation à l'ambassade du Brésil et non sur le fond de la crise hondurienne, a précisé Mme Rice.
Auparavant, le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, avait demandé au Conseil de rappeler solennellement le principe de l'inviolabilité des missions diplomatiques, afin de prévenir toute éventuelle violation de l'ambassade de son pays à Tegucigalpa.
"Une déclaration claire du Conseil de sécurité servirait certainement de dissuasion contre une nouvelle aggravation de cette crise", avait-il dit.
Il avait affirmé que l'ambassade était "quasiment assiégée" depuis que Manuel Zelaya s'y est réfugié lundi.
Selon lui, l'ambassade "a fait l'objet d'actes de harcèlement et d'intimidation de la part des autorités de facto (...) en violation des obligations découlant de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques".
M. Amorim a indiqué que M. Zelaya, chassé de son pays par un coup d'État en juin, était rentré afin de chercher "par des moyens pacifiques" une sortie de crise et qu'il n'avait "aucune raison" de douter de sa bonne foi.
Mais, a-t-il ajouté, "le gouvernement brésilien est gravement préoccupé de la possibilité que les auteurs du coup d'État au Honduras remettent en cause l'inviolabilité de l'ambassade afin d'arrêter par la force le président Zelaya".
La réunion d'urgence du Conseil de sécurité avait été demandée jeudi par le président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva.
Vendredi à Tegucigalpa, M. Zelaya a maintenu son appel à la "résistance" de son peuple contre le gouvernement de facto tant que ce dernier n'accepterait pas, comme point de départ d'un dialogue, de lui rendre le pouvoir
Source : France 24
0-0-0-0-0-0-0-0
Castellano
La ONU condena los «Actos de Intimidación» del nuevo régimen
El Consejo de Seguridad de la ONU previno a las autoridades de facto de Honduras contra toda tentativa de violar la inmunidad de la Embajada de Brasil en Tegucigalpa, para arrestar de fuerza al presidente depuesto hondureño Manuel Zelaya que en ella se haya refugiado.
"Los miembros del Consejo han condenado los actos de intimidación contra la Embajada del Brasil en Honduras", declaró a la prensa, la embajadora de los Estados Unidos a la ONU, Susan Rice, en nombre del Consejo que ella preside en Septiembre.
Ellos han "hecho un llamamiento al gobierno de facto de Honduras a cesar de harcelar a esta embajada y de proveerles todos los servicios necesarios, comprendidos los de agua, electricidad, alimentos y mantenimiento de las redes de comunicación", agregó al salir de una reunión de urgencia del Consejo que fuera reclamada por Brasil.
"El respeto y la protección de la inviolabilidad de las misiones diplomáticas es un principio universalmente aceptado en las relaciones internacionales", continua agregando la Señora Rice.
Los quince miembros del Consejo hicieron un llamamiento "a todas las partes a mantener la calma y abstenerse de realizar actos que sean susceptibles de agravar la situación o incluso de hacer correr riesgos a particulares"
"Ezprimieron su apoyo a los esfuerzos de mediacion regional bajo la égida de la OEA como los del presidente de Costa Rica, Oscar Arias por encontrar una solución pacifica", concluye.
La reunión del Consejo se centro en la situación de la embajada del Brasil y no sobre el fonde la crisis hondureña, precisó la Señora Rice.
Antes, el ministro brasileño de relaciones exteriores, Celso Amorin, había solicitado al Consejo de recordar solemnemente el principio de la inviolabilidad de las misiones diplomáticas a los efectos de prevenir toda eventual violación de la embajada de su país en Tegucigalpa.
"Una clara declaración del Consejo de Seguridad, servirá ciertamente de disuación contra una nueva agravación de esta crisis", dijo.
El afirmó que la embajada ha estado «casi sitiada» luego que Manuel Zelaya se refugiara el lunes pasado.
Según el, la embajada «ha sido objeto de actos de harcelamiento y de intimidación por parte de las autoridades de facto (...) en violación a las obligaciones emergentes de la Convención de Viena sobre las relaciones diplomáticas»
El Señor Amorin precisó que M. Zelaya, expulsado de su país por un golpe de estado en junio, habría vuelto al mismo, a los efectos de buscar «por medios pacíficos» una salida de crisis y que no hay «ninguna razón» para poner en dudas su buena fe.
Pero, agrega, «el gobierno brasileño esta muy preocupado ante la posibilidad que los autores del golpe de estado en Honduras metan en causa la inviolabilidad de la embajada a los efectos de arrestar por la fuerza al presidente Zelaya»
La reunión de urgencia del Consejo de Seguridad habia sido solicitada el jueves pasado por el presidente del Brasil Luiz Inacio Lula da Silva.
El viernes en Tegucigalpa, el Señor Zelaya, mantuvo su llamado a la «resistencia» de su pueblo contra el gobierno de facto en tanto que este ultimo no acepte, como punto de partida de un diálogo su restitución al poder.
Fuente : France 24
"Los miembros del Consejo han condenado los actos de intimidación contra la Embajada del Brasil en Honduras", declaró a la prensa, la embajadora de los Estados Unidos a la ONU, Susan Rice, en nombre del Consejo que ella preside en Septiembre.
Ellos han "hecho un llamamiento al gobierno de facto de Honduras a cesar de harcelar a esta embajada y de proveerles todos los servicios necesarios, comprendidos los de agua, electricidad, alimentos y mantenimiento de las redes de comunicación", agregó al salir de una reunión de urgencia del Consejo que fuera reclamada por Brasil.
"El respeto y la protección de la inviolabilidad de las misiones diplomáticas es un principio universalmente aceptado en las relaciones internacionales", continua agregando la Señora Rice.
Los quince miembros del Consejo hicieron un llamamiento "a todas las partes a mantener la calma y abstenerse de realizar actos que sean susceptibles de agravar la situación o incluso de hacer correr riesgos a particulares"
"Ezprimieron su apoyo a los esfuerzos de mediacion regional bajo la égida de la OEA como los del presidente de Costa Rica, Oscar Arias por encontrar una solución pacifica", concluye.
La reunión del Consejo se centro en la situación de la embajada del Brasil y no sobre el fonde la crisis hondureña, precisó la Señora Rice.
Antes, el ministro brasileño de relaciones exteriores, Celso Amorin, había solicitado al Consejo de recordar solemnemente el principio de la inviolabilidad de las misiones diplomáticas a los efectos de prevenir toda eventual violación de la embajada de su país en Tegucigalpa.
"Una clara declaración del Consejo de Seguridad, servirá ciertamente de disuación contra una nueva agravación de esta crisis", dijo.
El afirmó que la embajada ha estado «casi sitiada» luego que Manuel Zelaya se refugiara el lunes pasado.
Según el, la embajada «ha sido objeto de actos de harcelamiento y de intimidación por parte de las autoridades de facto (...) en violación a las obligaciones emergentes de la Convención de Viena sobre las relaciones diplomáticas»
El Señor Amorin precisó que M. Zelaya, expulsado de su país por un golpe de estado en junio, habría vuelto al mismo, a los efectos de buscar «por medios pacíficos» una salida de crisis y que no hay «ninguna razón» para poner en dudas su buena fe.
Pero, agrega, «el gobierno brasileño esta muy preocupado ante la posibilidad que los autores del golpe de estado en Honduras metan en causa la inviolabilidad de la embajada a los efectos de arrestar por la fuerza al presidente Zelaya»
La reunión de urgencia del Consejo de Seguridad habia sido solicitada el jueves pasado por el presidente del Brasil Luiz Inacio Lula da Silva.
El viernes en Tegucigalpa, el Señor Zelaya, mantuvo su llamado a la «resistencia» de su pueblo contra el gobierno de facto en tanto que este ultimo no acepte, como punto de partida de un diálogo su restitución al poder.
Fuente : France 24
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire