lundi 28 septembre 2009

Los Zelayistas amenazan con una "ofensiva final"

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

Tras la suspensión de al menos cinco garantías civiles, los simpatizantes del presidente destituido Manuel Zelaya, que se mantiene dentro de la embajada de Brasil, anunciaron el lunes una "ofensiva final" para derrocar al mandatario interino Roberto Micheletti.

Reunidos en la Universidad Pedagógica Nacional Francisco Morazán (UPNFM), que durante varios meses ha funcionado como su centro de operaciones, los zelayistas afirmaron que no acatarán las disposiciones del gobierno y realizarán este día una manifestación en apoyo al ex presidente.

"Este régimen nos robó la paz. Por eso iniciamos hoy la ofensiva final para devolverle a Honduras su presidente legítimo", dijo a la AP el líder del Frente Nacional Contra el Golpe de Estado, Carlos Eduardo Reina.

Reina, quien se encuentra refugiado desde hace una semana en la embajada brasileña en Tegucigalpa junto a Zelaya, aseguró que "desconocemos el régimen usurpador de Micheletti... Honduras vive un estado de sitio, donde no hay garantías para nadie. Eso no nos importa porque ignoraremos todas las medidas que impongan los golpistas".

Desde la embajada brasileña, Zelaya habló el lunes por teléfono con la AP y no quiso referirse a la versión de Reina.

"Micheletti se dispone a asesinarme y aparentar un suicidio. Y yo le digo al pueblo: Manuel Zelaya no se suicida", dijo el destituido mandatario, reiterando esas advertencias que formula desde la semana pasada.

La Policía Nacional y las Fuerzas Armandas allanaron dos medios afines al ex presidente la madrugada del lunes, Radio Globo y canal 36 de televisión.

El ministro de Información, René Zepeda, aseguró a la AP que nadie ha sido arrestado y que "esos medios fueron sacados temporalmente del aire por hacer llamados al desorden". No dijo en cuanto tiempo normalizarán sus operaciones.

El sacerdote católico salvadoreño Andrés Tamayo, activista del movimiento de Zelaya que está en la embajada brasileña, anunció a la AP que "los campesinos de todas partes del país se dirigen a Tegucigalpa para concentrarse aquí y lograr la caída de Micheletti". La policía no confirmó de inmediato esa situación.

El religioso anunció que "la esperanza para solucionar la crisis es que venga José Miguel Insulza (secretario general de la OEA) y (Oscar) Arias", presidente costarricense que media en el conflicto hondureño.

El domingo, Micheletti suspendió por 45 días libertades individuales cruciales y garantías contenidas en la Constitución, permitiéndole a las autoridades prohibir cualquier reunión pública "no autorizada" o "autorizada", arrestar a la gente sin necesidad de una orden judicial y cerrar temporalmente los medios noticiosos que alteren "la paz y el orden".

"Las medidas se imponen por los llamados públicos a la insurrección del señor Manuel Zelaya y para evitar afectar a las grandes mayorías de la población que no están comprometidas con los grupos de manifestantes violentos afines al ex presidente", afirmó el gobierno interino en un comunicado difundido por radio y televisión.

Exhortó a los partidarios de Zelaya a deponer su "actitud de provocación a fin de ayudar a crear el clima propicio para llegar al diálogo nacional".

Las disposiciones empero deberá ser ratificado esta semana por el Congreso Nacional.

Fuente : El Heraldo.hn
0-0-0-0-0-0-0-0

Français
Les Zelayiste menacent de lancer une "offensive finale"

Après la suspension d'au moins cinq garanties civiles, les partisans de l'ex-président Manuel Zelaya, qui se trouvent à l'intérieur de l'ambassade du Brésil, ont annoncé lundi une "offensive finale" pour renverser le Président par intérim Roberto Micheletti.

Réunis à l'Université Pédagogique Nationale Francisco Morazán (UPNFM), qui depuis des mois a servi de centre des opérations des zelayistes, ces derniers ont dit qu'ils ne respecteraient pas les mesures du gouvernement et qu'ils feront aujourd'hui une manifestation en faveur de l'ancien président.

"Ce régime nous a volé la paix. Donc, aujourd'hui, nous commençons 'l'offensive finale' la dernière ligne droite pour rendre au Honduras son légitime Président" , a déclaré à l'Associated Press le leader du "Front national contre le coup d'état", Carlos Eduardo Reina.

Reina, qui est un réfugié, avec Zelaya depuis une semaine à l'ambassade brésilienne à Tegucigalpa , a déclaré: "nous ne reconnaissons pas le régime usurpateur de Micheletti ... Honduras vit un état de siège, où il n'y a de garanties pour personne. Cela ne nous intéresse pas car nous ignorerons toutes les mesures imposées par les putschistes".

Zelaya a parlé lundi, par téléphone, avec la journal Associated Press et a refusé de parler de la version de la Reina.

"Micheletti se prépare à me tuer et à faire en sorte à ce que cela ressemble à un suicide. Et je dis aux peuple, Manuel Zelaya ne se suicide pas", a dit Zelaya répétant ces avertissements qu'il avait deja mentionné la semaine dernière.

La Police Nationale et les Forces Arlées ont perquisitionnés lundi matin dans les locaux de deux medias pro-zelaye, Radio Globo et canal de télévision, canal36 .

Le Ministre de l'Information, Rene Zepeda, a déclaré à l'AP que personne n'a été arrêté et que "ces médias ont été retirés temporairement des ondes car ils appelaient au désordre". Il n'a donné aucune information sur la période pendant laquelle ces médias seront indisponibles.

Le prêtre catholique Salvadorien Andrés Tamayo, militant du Mouvement Zelayiste qui est dans l'ambassade du Brésil, a déclaré à l'AP que "les paysans de tous les coins du pays se dirigent vers Tegucigalpa pour faire une concentration et obtenir la chute de Micheletti". La police n'a pas confirmé cet état de fait.

Le prêtre a dit que "l'espoir de résoudre la crise est la venue de José Miguel Insulza (Secrétaire général de l'OEA) et (Oscar) Arias", président costaricien, médiateur du conflit hondurien.

Dimanche 27.09.2009, Micheletti a suspendu pour 45 jours les libertés individuelles et les garanties contenues dans la Constitution, permettant aux autorités d'interdire tout rassemblement public "non autorisée" ou "autorisées", d'arrêter les personnes sans une ordonnance du tribunal et fermer temporairement les médias qui troublent "la paix et l'ordre".

"Les mesures s'imposent par les appels publics à l'insurrection, de Monsieur Manuel Zelaya pour éviter d'affecter la grande majorité des populations qui ne sont pas engagés dans des groupes de manifestants violents sympathisants de l'ex-président", a déclaré le gouvernement intérimaire dans une déclaration diffusés à la radio et à la télévision.

Il a exhorté les partisans de Zelaya à stopper leur "comportement provocateur en vue d'aider à créer une atmosphère propice à la réalisation du dialogue national."

Toutefois, les dispositions devront être ratifié cette semaine par le Congrès de la Nation.

Source : El Heraldo.hn

Aucun commentaire:

Blog Widget by LinkWithin