mercredi 14 octobre 2009

Cisma en la resistencia zelayista

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

La renuncia de Juan Barahona deja al descubierto las grandes diferencias entre los miembros de la comisión negociadora en el Diálogo Guaymuras, que busca una salida a la crisis política.

La marcada división que existía en la comisión que nombró Manuel Zelaya en el Diálogo Guaymuras quedó al descubierto con la renuncia de Juan Barahona.

El Heraldo lo había adelantado la semana anterior y ayer se constató al oficializarse la salida de las negociaciones del dirigente de los sectores populares debido a que mientras Zelaya afirmaba aceptar el Acuerdo de San José, que sepulta la constituyente, Barahona se mantenía firme en torno a este punto. Barahona también se había rehusado a firmar las actas de compromiso en los puntos en los que se había avanzado.

Mantienen posición

Los máximos dirigentes del frente de resistencia popular que demandan la restitución de Zelaya y que luchan contra viento y marea para que el proyecto de la constituyente se lleve a cabo, aunque sea constitutivo de delito, aseguran que lucharán hasta el final para lograr el objetivo que se han trazado.

"La salida mía obedece a que yo no podía estar en la mesa sin firmar las actas y el frente y mi persona no estamos de acuerdo en firmar actas donde renunciamos a temas que nosotros no estamos de acuerdo, por ejemplo, no podemos renunciar a la constituyente, por eso no firmamos esas actas y fuimos sustituidos por el abogado Rodil Rivera Rodil", dijo Juan Barahona al confirmar su separación.

Seguidamente se sumó a una manifestación que realizaba un reducido grupo de personas cerca del hotel donde se llevan a cabo las deliberaciones.

Para Israel Salinas, la separación de Barahona no se puede considerar como una división entre los miembros de la resistencia, sino que es todo lo contrario y asegura que el movimiento está unificado y que no hay ningún tipo de división. "Todo lo que está sucediendo se ha platicado y está planificado debido a que responde a una estrategia del frente", aseguró.

En relación a la posición de Juan Barahona, de boicotear las elecciones del 29 de noviembre, Israel Salinas aseguró que esa "es una posición política del frente de resistencia que aún se mantiene, porque la constituyente es una bandera permanente". Además de eso, manifestó que las elecciones serán desconocidas porque este es un gobierno ilegal, una dictadura.

Amenazas

En un comunicado oficial de la denominada resistencia se establece que "advertimos a los golpistas que de no llegarse a la firma de un acuerdo que devuelva la presidencia a su legítimo titular antes del 15 de octubre, la resistencia a nivel nacional iniciará acciones para desconocer la farsa electoral que pretenden montar para el 29 de noviembre".

Salinas aseguró que así como van las cosas cualquier cosa puede ocurrir, es decir que hasta puede correr la sangre, tal como lo manifestó Juan Barahona al salir de la Embajada de Brasil en Tegucigalpa, el pasado lunes en horas de la noche después de reunirse con el ex presidente Zelaya Rosales.

Todos los zelayistas niegan desde todo punto de vista la visible división.

Una muestra de lo que verdaderamente ocurre es que en las marchas de la resistencia solo llega un pequeño grupo de simpatizantes quienes a los pocos minutos se dispersan.

Uno de ellos es Dagoberto Suazo, quien apenas estuvo unos minutos en el hotel donde se llevan a cabo las negociaciones.

Dijo a los medios de comunicación que la comisión "no está debilitada ni mucho menos dividida, sino que respalda las decisiones de Zelaya".

Se acercó unos cinco minutos al lugar donde estaba el pequeño grupo de zelayistas pero poco a poco se alejó, tomó un taxi y se desligó de los manifestantes.

Por su parte, Marvin Ponce aseguró que la salida de Barahona se debió a que no quiso firmar algunos puntos y que los demás miembros no le permitieron firmar bajo protesta el punto que establece que no se debe tomar en cuenta una posible constituyente.

Fuente : El Heraldo
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Français
Schisme dans la résistance zelayista

La démission de Juan Barahona, révèle de grandes différences entre les membres du comité de négociation du dialogue de Guaymuras, qui cherche une solution à la crise politique.

Les profondes divisions qui existaient parmi les membres de la commission qu’a nommé Manuel Zelaya dans le Dialogue de Guaymuras se sont révélé avec la démission de Juan Barahona.

El Heraldo l'avait avancé la semaine dernière et cela s'est officialisé lors de la sortie des négociations de la chef de file des secteurs populaires du au fait que pendant que Zelaya déclarait accepter l'Accord de San José, qui enterre la constituante, Barahona est resté stable autour de ce point. Baker a également refusé de signer le procès-verbal d'engagement concernant les points sur lesquels une avance avait été conclue.

Ils maintiennent leur position

Les dirigeants les plus importants du front de la résistance populaire qui exigent le retour de Zelaya et qui luttent contre vents et marées pour que le projet de la constituante soit réalisé, même si cela constitue un délit, disent qu'ils se battront jusqu'à la fin pour atteindre l'objectif qu'ils se sont fixés.

"Mon départ de la commission vient du fait que je ne pouvais pas faire partie de la négociation sans avoir à signer le procès-verbal et le front et moi-même ne sommes pas d'accord pour signer un acte par lequel nous renonçons à des sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord, par exemple, nous ne pouvons pas renoncer à la constituante. C'est pourquoi nous ne signons pas ces documents et que nous avons été remplacés par l'avocat Rivera Rodil Rodil", a déclaré Juan Barahona à sa sotie du dialogue.

Il a ensuite rejoint une manifestation que réalisait un petit groupe de personnes près de l'hôtel où ont lieu les délibérations.

Pour Israël Salinas le départ de Barahona ne peut être considérée comme une division entre les membres de la résistance, mais tout à fait le contraire et explique que le mouvement est uni et qu'il n'y a aucun type de division. "Tout ce qui est en train de se passer a été discuté et prévu en raison d'une stratégie du front", a-t-il dit.

En ce qui concerne la position de John Barahona, à boycotter les élections du 29 Novembre, Israël Salinas a dit que "c'est une position politique du front de résistance qui existe encore, car la constituante est notre un drapeau". En plus de cela, il a déclaré que les élections ne seront pas reconnues car il s'agit d'un gouvernement illégal, d'une dictature.

Menaces

Une déclaration officielle du front de la résistance déclare que "nous mettons en garde les golpistes qui si nous ne parvenons pas à signer un accord qui restitue la présidence à son légitime titulaire avant le 15 octobre, la résistance à niveau national initiera des actions afin d'ignorer la farce électorale qu'ils prétendent monter pour le 29 Novembre".

Salinas a expliqué, comme vont les choses tout peut arriver, le sang peut couler dans le pays, comme l'a déclaré Juan Barahona en quittant l'ambassade du Brésil lundi dans la soirée après une rencontre avec l'ex-président Zelaya Rosales.

Tous les zelayistes refusent la division qui n'en reste pas moins des plus visible.

Un échantillon de ce qui se passe réellement se passe c'est que les marches de la résistance se font avec seulement un petit groupe de sympathisants qui en quelques minutes se dispersent.

L'un de ces sympathisants est Dagoberto Suazo, qui vient de passer quelques petites minutes dans l'hôtel où se déroulent les négociations.

Il a déclaré aux médias que la commission "n'est pas affaibli, encore moins divisé, mais qu'elle soutient les décisions de Zelaya".

Il a passé environ cinq minutes à l'endroit où se trouvait le petit groupe de zelayistes, mais qu'il s'est retiré peu à peu, a pris un taxi et que les manifestants se sont éloignés.

Se son coté, Marvin Ponce a déclaré que la sortie de Barahona est due au fait qu'il n'a pas voulu signer certains points et les autres membres ne lui ont pas permis de signer, en ajoutant une observation, le point qui établi qu'un possible constituante ne doit pas être pris en compte.

Source : El Heraldo

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