mardi 6 octobre 2009

El Ejecutivo suspende el estado de sitio

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

El decreto prohibía que se reunieran grupos de más de 20 personas sin la autorización de la Policía o de las Fuerzas Armadas.

Tras nueve días de mantener suspendidas las garantías constitucionales, el gobierno derogó ayer el decreto ejecutivo PCM-M-016-2009, que limitó cinco garantías constitucionales.

El Consejo de Ministros, convocado ayer por el presidente Roberto Micheletti, dio por suspendido ese acuerdo, que en un inicio se dijo tendría una vigencia de 45 días. Entre las garantías que fueron reguladas destaca la de libre movilización, agrupación y de prensa para dos medios.

La sociedad civil y la comunidad internacional consideraron que esa medida empañaría el proceso electoral que se celebrará el próximo 29 de noviembre y donde se elegirá al próximo mandatario.

El Congreso Nacional y el Tribunal Supremo Electoral coincidieron en que lo mejor sería derogar ese decreto.

Se cree que la derogación del decreto se postergó para evitar que la resistencia de Manuel Zelaya saliera a las calles a protestar. El mismo presidente Micheletti confesó que ese decreto se implementó porque "teníamos conocimiento de que iban a hacer más de ese tipo de cosas (marchas y actos de violencia) y no lo íbamos a permitir".

Después de la suspensión del Decreto por parte del Ejecutivo, solo resta la publicación en el Diario Oficial La Gaceta para que la derogación sea un hecho.

Fuente : El Heraldo
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Français
L'exécutif suspend l'état de siège

Le décret interdisait les réunions de groupes de plus de 20 personnes, sans l'autorisation de la police ou des forces armées.

Après neuf jours de suspensions des garanties constitutionnelles, le gouvernement a abrogé le décret exécutif PCM-M-016-2009, qui limitait cinq garanties constitutionnelles.

Le Conseil des Ministres convoqué par le Président Roberto Micheletti, a abrogé ce décret, qui avait une durée initiale de 45 jours. Parmi les garanties qui ont été réglementé il y avait la libre circulation, le regroupement de plus de 20 personnes et la liberté de presse pour deux médias.

La société civile et la communauté internationale, ont considéré qu'une telle mesure pouvait ternir le processus électoral, qui se tiendra le 29 Novembre et qui élira le prochain président.

Le Congrès National et le Tribunal Suprême Électoral ont décidé qu'il était préférable d'abroger ce décret.

L'on pense que l'abrogation a été reportée, pour éviter à ce que la résistance de Manuel Zelaya aille dans les rues pour protester. Le Président Micheletti a admis que le décret a été mis en œuvre car "nous savions qu'ils allaient faire plus marches et plus d'actes de violence et cela, nous n'allions pas le permettre".

Après la suspension du décret par le Chef de l'Exécutif, il ne reste plus qu'à le publier dans le Journal Officiel pour que l'abrogation devienne une réalité.

Source : El Heraldo

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