dimanche 18 octobre 2009

Custodio: El pueblo hondureño no tolerará a ningún presidente abusador

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

El pueblo hondureño le esta demostrando al mundo que la historia no se detiene con un dedo.

El Comisionado Nacional de los Derechos Humanos, Ramón Custodio, advirtió que el pueblo hondureño no tolerará jamás a un presidente abusador ni le va a permitir que llegue tan lejos.

El defensor de los derechos humanos manifestó que la actitud asumida, hasta ahora, por la comunidad internacional es porque existe temor en algunos gobiernos que lo que paso en Honduras se pueda repetir en sus respectivos países.

Sí, hay un temor, porque inclusive el mismo señor que tuvimos como mediador llegó a la presidencia de Costa Rica por una sentencia de la Sala de lo Constitucional que altera y contradice el texto constitucional de ese país”, expresó.

Agregó que Óscar Arias no podía ser presidente de Costa Rica en la forma como está redactada la Constitución de su país.

Pese a las sanciones y al abandono internacional, Custodio ve con optimismo la actual situación que se vive en Honduras y considera que éste es un buen momento para enderezar todo lo retorcido que hizo la administración anterior y dar buenos ejemplos de corrección administrativa.

Los hondureños tenemos la obligación de enderezar las cosas por nuestra propia cuenta y esfuerzo y así como estamos haciendo un frente común contra los abusos de poder también debemos hacer un frente común contra la corrupción”, comentó.

Añadió que “lo que estamos viendo, nosotros, es que cualquier presidente abusador, de Honduras, por lo menos, no lo vamos a tolerar mucho tiempo ni le vamos a permitir que llegue tan lejos, como un José Manuel Zelaya Rosales”.

Custodio también cuestionó las contradicciones de la comunidad internacional cuando por un lado aseguran que las elecciones de Honduras no harán que cambien sus decisiones y por otra, hablan oficialmente con los candidatos presidenciales, aceptando que estos son validos y legítimos en un proceso que está teniendo lugar y que ellos, pese a las amenazas no han podido ni podrán detener.

El pueblo hondureño le esta demostrando al mundo que la historia no se detiene con un dedo y que sencillamente, los pueblos avanzan hacia donde quieren llegar y nosotros estamos determinados a llegar a las elecciones generales del 29 de noviembre”, anunció.

Declaró que existe incomodidad en algunos países porque hay un pueblo pequeño demostrando dignidad ante los poderosos del mundo.

Nos estamos haciendo respetar en nuestro destino y no es una vitrina agradable para los que están acostumbrados a imponer su poder y su voluntad”, indicó.

El Comisionado de los Derechos Humanos recomendó al pueblo hondureño que en el quehacer de la vida siempre hay que dirigir su atención hacia lo fundamental y no desviarse hacia cosas secundarias sin ninguna importancia.

En este caso particular lo mas importante son las elecciones, no nos dejemos desviar del proceso eleccionario”, acotó.

El defensor de los derechos humanos calificó de “histórico” el papel de la comunidad internacional porque piden la realización de elecciones a países como Cuba y en Honduras no las quieren reconocer.

Que bueno que estas partes dela historia las estamos viviendo y que todo mundo está viendo lo que está pasando”, argumentó.

Según el ombudsman hondureño todo depende del “cristal con el que se mira la realidad y es bueno que el mundo sea testigo de estas partes de la historia que no se pueden ocultar”.

Hondudiario
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Français
Custodio: Le peuple hondurien ne tolèrera aucun Président qui abuse du pouvoir

Le peuple hondurien est en train de montrer au monde que l'histoire ne s'arrête pas avec un seul doigt.

Le représentant national des Droits de l'Homme, Ramón Custodio, a averti que le peuple hondurien ne tolérera jamais un président qui abuse du pouvoir et qu’il ne va pas lui permettre d’aller aussi loin.

Le défenseur des Droits de l’homme a déclaré que l'attitude qui jusqu'ici a été adopté par la communauté internationale est due au fait parce qu'il y a certains gouvernements qui craignent que ce qui s'est passé au Honduras puisse se répéter dans leurs pays respectifs.

"Oui, il est à une craindre, car le Monsieur que nous avons eu comme médiateur est devenu président du Costa Rica par une décision de la Chambre Constitutionnelle qui est en contradiction et modifie le texte constitutionnel de ce pays", a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu’Óscar Arias ne pouvait pas être président du Costa Rica de la façon dont la Constitution de son pays est rédigée.

Malgré les sanctions et l’abandon internationales, Custodio est optimiste quant à la situation qui se vie au Honduras et croit que c'est le bon moment pour redresser tout ce qui a été mal fait par le précédent gouvernement et donner de bons exemples de correction administrative.

"Nous les Honduriens avons l'obligation d'arranger les choses par nous-mêmes et de fournir les efforts nécessaire, et comme nous faisons front commun contre les abus de pouvoir que nous devons aussi faire un front commun contre la corruption", a-t-il commenté.

Il a ajouté que "ce que nous voyons, c'est que quel que soit le président du Honduras qui abuse de son pouvoir, nous ne tolérerons pas très longtemps et nous n’allons pas non plus permettre qu’il aille aussi loin qu’un José Manuel Zelaya Rosales".

Custodio a également mis en question les contradictions de la communauté internationale qui d’un coté dit que les élections au Honduras ne changeront pas leurs décisions et de l'autre reçoit officiellement les candidats présidentiels, et qu’ils ont toute leur légitimités dans un processus électoral qui se déroule et qu'en dépit des menaces ils n’ont des menaces ils n’ont pu et ne pourront l’arrêter.

"Le peuple hondurien est en train de montrer au monde que l'histoire ne s'arrête pas avec un seul doigt et que tout simplement, les peuples vont là ou ils veulent aller, et nous, nous sommes déterminés à parvenir aux élections générales du 29 Novembre", a-t-il annoncé.

Il a déclaré qu'il y a comme un malaise dans certains pays, car un petit peuple qui est en train de montrer de la dignité face aux puissants du monde.

"Nous nous faisons respecter car nous avons le droit de choisir dans notre destin, et pour ceux qui sont habitués à imposer leur pouvoir et leur volonté ce n’est pas un panorama agréable".

Le représentant des droits de l'homme a recommandé au peuple hondurien dans le travail de la vie il faut toujours porter son e attention à l'essentiel et ne pas se détourner vers des choses secondaires sans aucune importance.

"Dans ce cas particulier, les plus importantes sont les élections, nous laissons pas détourner du processus électoral".

Le défenseur des droits de l’Homme a qualifié "d’historique" le rôle de la communauté internationale car ils exigent des élections dans des pays tels que Cuba et au Honduras ils ne veulent pas les reconnaître.

"C’est une bonne chose que nous vivions ces moments de l’histoire, et que tout le monde vie ce qui se passe", a-t-il argumenté.

Selon le "médiateur du peuple" hondurien, tout dépend de quel coté de "la lorgnette l'on regarde la réalité et il est bon que le monde soit témoin de ces moments de l'histoire qui l’on ne peut pas cacher"

Hondudiario

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