samedi 24 octobre 2009

Zelaya "cortó" el dialogo de Guaymuras

Castellano - Article en Français par Honduras Démocratique

Manuel Zelaya rechazó oferta de Roberto Micheletti de crear gobierno de transición

Roberto Micheletti, hizo ayer una contraoferta de entregar el poder a un tercero, 48 horas después de la suspensión del diálogo entre ambas partes y del ultimátum lanzado por Manuel Zelaya para ser restituido en el cargo.

El gobernante planteó una contraoferta en la que le sugiere a Zelaya dejar el poder a favor de una tercera persona si, a cambio, él desiste a su propósito de regresar al cargo.

Fue la comisión de Manuel Zelaya, integrada por Rodil Rivera, Víctor Meza y Mayra Mejía, la que decidió romper el diálogo, al no cumplirse su petición de aceptar la restitución de Zelaya.

Vilma Morales, del equipo negociador de Micheletti, lamentó que los zelayistas se hayan retirado de un esfuerzo bien intencionado, arduo y establecido para buscar la mejor solución en función de los intereses del país y no de una persona.

"expresamos la aceptación del presidente Roberto Micheletti de retirarse de la presidencia de la República si el señor José Manuel Zelaya desiste de sus pretensiones, dando paso así a un gobierno de transición y reconciliación nacional. La otra opción es que la pretensión de Zelaya la decida el congreso mediante una solicitud que él deberá plantear formalmente ante el Poder Legislativo'' dijo Vilma Morales

Una prueba de la buena voluntad que la comisión de Micheletti ha demostrado es que desde el inicio de las pláticas auspiciadas por la OEA, sus miembros presentaron seis propuestas, todas rechazadas por los zelayistas.

Inclusive se advirtió contradicciones en el grupo zelayista, que primero pidió dirimir la posible restitución en el Congreso, pero posteriormente rechazó esa posibilidad cuando el equipo de Micheletti lo propuso.

El equipo de Zelaya presentó cuatro propuestas.

Zelaya argumentó, desde la embajada de Brasil, que "la salida al problema no es realmente buscar otra persona para que asuma el cargo, sino respetar lo que el pueblo dice en las urnas, la soberanía popular".

John Biehl, representante de la OEA, al consultarle sobre la última propuesta del equipo de Micheletti, en el sentido de que el actual presidente renuncie al poder y que Manuel Zelaya desista de su intención de ser restituido, dijo que toda la comunidad internacional tiene claro que se respetará cualquier acuerdo que logren los hondureños.

Biehl también hizo una advertencia a quienes desde ya anuncian nuevas jornadas de violencia si el diálogo no se concluye.

Reprendió a quienes dicen que "si esto no se soluciona... va a haber violencia en Honduras". "Ese no es el camino", contesta Biehl.

También se mostró en contra de que se impongan medidas económicas contra el país, porque el que más saldrá perdiendo el es pueblo.

Honduras Démocratique
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Français
Zelaya a "rompu" le dialogue de Guaymuras

Manuel Zelaya a rejeté l'offre de Roberto Micheletti, de créer un gouvernement de transition

Roberto Micheletti, a fait une contre-proposition, de remettre le pouvoir à un tiers, 48 heures après la suspension des pourparlers entre les deux parties et l'ultimatum lancé par Manuel Zelaya d'être réintégrée à la présidence.

La décision a soulevé une contre-proposition dans laquelle Roberto Micheletti suggère que Manuel Zelaya quitte le pouvoir en faveur d'une tierce personne si, en retour, il renonce à son intention de retourner à la présidence.

C'est la commission de Manuel Zelaya, comprenant Rodil Rivera, Victor Meza et Mayra Mejia, qui a décidé de rompre le dialogue, car la commission de Roberto Micheletti ne satisfaisait pas à sa demande d'accepter le retour de Zelaya.

Vilma Morales de l'équipe de négociation Micheletti, a déploré que les zelayistes se soient retirés d'un effort bien intentionnés, ardu et établi pour trouver la meilleure solution dans l'intérêt du pays et non d’une personne.

"Nous exprimons l'acceptation de Roberto Micheletti, de se retirer de la présidence de la République si M. José Manuel Zelaya renonce à ses prétentions, conduisant ainsi à un gouvernement de transition et de réconciliation nationale. L'autre option est que la prétention de Manuel Zelaya soit décidé par le Congrès par l’intermédiaire d’une demande qui soit formellement soumise aux législateurs", a déclaré Vilma Morales

La bonne volonté que la Commission de Roberto Micheletti a montré, c'est que dès le début des pourparlers patronnées par l'OEA, ses membres ont présenté six propositions, toutes rejetées par Zelaya.

Nous avons même remarqué des contradictions dans le groupe des zelayistes, qui a d'abord demandé à ce que ce soit au Congrès de décider du retour éventuel de Manuel Zelaya, mais qui par la suite a rejeté cette possibilité lorsque l'équipe de Roberto Micheletti l’a proposé.

L’équipe de Zelaya a fait quatre propositions.

De l'ambassade du Brésil Zelaya a fait savoir que "la solution au problème n’est pas de chercher une autre personne pour prendre le pouvoir, mais respecter la volonté du peuple par le vote, la souveraineté populaire".

John Biehl, le représentant de l'OEA, consulté sur la dernière proposition de l'équipe de Roberto Micheletti, sur le fait que l'actuel président renonce au pouvoir et que Manuel Zelaya désiste de son intention de revenir à la présidence, a déclaré qu’il est clair que la communauté internationale tout entière respectera tout accord pris par les honduriens.

Biehl a également donné un avertissement à ceux qui annoncent déjà de nouvelles violences si les pourparlers ne sont pas conclus.

Il a réprimandé ceux qui ont dit "Si cela ne résout pas ... il y aura de la violence au Honduras". "Ce n'est pas le chemin à suivre", a répondu Biehl.

Il s’est également montré contre l'imposition de sanctions économiques contre le pays, car celui qui a le plus à perdre, c’est le peuple.

Honduras Démocratique

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