vendredi 2 octobre 2009

Honduras: ¡Se salió el genio de la botella!

Castellano - Article en Français - par Honduras Démocratique - Versão portuguesa

Por Alejandro Peña Esclusa

Jueves, 01 de Octubre de 2009

Luego de 90 días de crisis regional, desatada por la destitución constitucional del ex presidente Manuel Zelaya, muchos de los gobiernos comienzan a arrepentirse de su comportamiento inicial frente a lo ocurrido en Honduras.

Desde el principio, asumieron una posición parcializada, de apoyo irrestricto a Zelaya, pese a las numerosas violaciones constitucionales en que había incurrido el mandatario depuesto. Se apresuraron a afirmar que había habido un “golpe militar”, aunque las Fuerzas Armadas actuaron por orden del Congreso y de la Corte Suprema.

Los gobiernos del ALBA procedieron a intervenir flagrantemente en los asuntos internos de Honduras, amenazando incluso con auspiciar una invasión armada. Como el ALBA fracasó, la OEA -y particularmente Insulza- quiso imponer su voluntad a los hondureños, sin siquiera escuchar a las otras partes en conflicto. Dado que la OEA no logró sus objetivos, entonces se propuso la mediación de Arias, bajo fuertes presiones del Departamento de Estado para restituir a Zelaya. Cuando esta estrategia tampoco funcionó, la ONU tomó la batuta, y prometió graves sanciones al pueblo hondureño. Por último, Lula se quitó la careta de moderado; avalando el regreso clandestino de Zelaya y proporcionándole medios para que auspiciara una guerra civil.

La crisis hondureña hizo que los encargados de la seguridad mundial olvidaran sus prioridades: poco importaba que, gracias al ALBA, avanzara el fundamentalismo islámico en la región; que el computador de Raúl Reyes documentase los vínculos de Chávez con las FARC; que se cerrasen los medios en Venezuela; que se violaran los derechos humanos en Bolivia; y que valijas repletas de petrodólares se usaran para modificar el tablero político regional. Lo único importante era el regreso de Zelaya.

Los pueblos latinoamericanos observaron atónitos cómo se conformó una gavilla de los poderosos contra un pequeño país centroamericano, mientras que los gobiernos del ALBA pisotean todos los días las constituciones de sus respectivos países.

Como consecuencia de tanta injusticia, un sentimiento generalizado de indignación comenzó a cundir en toda América Latina. Centenares de artículos circularon criticando el doble discurso de la OEA. Los estudiantes venezolanos escogieron la sede de la OEA en Caracas para hacer su huelga de hambre. Sectores políticos en Brasil condenaron que su embajada en Tegucigalpa se convirtiera en un cuartel para promover la violencia. Un candidato presidencial boliviano viajó a Washington para que la Comisión Interamericana de Derechos Humanos se ocupara de cumplir con su función, en lugar de caerle encima a Honduras. La Biblioteca del Congreso de los Estados Unidos se alzó contra el Departamento de Estado y declaró que la sucesión de Zelaya fue constitucional. En resumen, ¡Se salió el genio de la botella!

Ahora que la hipocresía de los organismos multilaterales ha quedado al descubierto. Ahora que se ha evidenciado el control de Chávez sobre la OEA. Ahora que los pueblos están reaccionando frente a tanta injusticia. Algunos gobiernos están preocupados; su arrogancia y su intransigencia se están resquebrajando, y tratan infructuosamente de meter el genio de nuevo en la botella.

Sin importar lo que ocurra en el futuro, ya nada será igual. El valiente testimonio del pueblo hondureño servirá de inspiración para que las víctimas del Foro de Sao Paulo se animen a defender sus derechos y a liberarse de la tiranía. Sin duda, los latinoamericanos tenemos mucho que agradecerle a los hondureños.

Uno America
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Français
Honduras : Le génie est sorti de la bouteille!

Par Alejandro Peña Esclusa

Jeudi 1er octobre 2009

Après 90 jours de crise régionale provoquée par la destitution constitutionnelle de l'ex-président Manuel Zelaya, de nombreux gouvernements commencent à regretter leur comportement initial par rapport à ce qui s'est passé au Honduras.

Dès le début, ils ont pris une position partialisé de soutien sans réserve à Zelaya, en dépit des nombreuses violations constitutionnelles que l'ex-président déchu s'était rendu coupable. Ils s'empressèrent de déclarer qu'il avait eu un "coup d'état militaire", bien que les forces armées aient agi sur ordre du Congrès et de la Cour suprême.

Les gouvernements de l'ALBA procédèrent à intervenir de façon flagrante dans les affaires intérieures du Honduras, menaçant même de cautionner une invasion militaire. Comme l'ALBA a échoué dans ses entreprises, l'OEA, et en particulier Insulza ont voulu imposer leur volonté aux Honduriens, sans même écouter les autres parties involucrées dans le conflit. Étant donné que l'OEA n'a pas atteint ses objectifs, la médiation Arias a par la suite été proposé sous de fortes pressions du Département d'Etat pour restituer Zelaya au fauteuil présidentiel.Lorsque cette stratégie n'a pas fonctionné, l'ONU a pris le relais, et a promis de sévères sanctions à la population hondurienne. Enfin, Lula ôta son masque de modéré, entérinant le retour secret de Zelaya et lui fournissant les moyens nécessaires pour qu'il puisse commanditer une guerre civile.

La crise Hondurienne a fait que les responsables de la sécurité mondiale oublièrent leurs priorités: il importait peu que, grâce à l'ALBA, l'intégrisme islamique avança dans la région; que l'ordinateur de Raúl Reyes ait enregistré les liens entre Chávez et les FARC; qui l'ont ferme les médias au Venezuela; que les Droits de l'Homme soient violés en Bolivie; et que des valises pleines de pétrodollars soient utilisées pour modifier la scène politique régionale. La seule chose importante était le retour de Zelaya.

Les peuple Latinos-Américains ont observé avec étonnement comment une bande de touts puissants s'est mise d'accord pour tomber sur un petit pays d'Amérique centrale, tandis que les gouvernements de l'ALBA piétinent chaque jour les constitutions de leurs pays respectifs.

Comme conséquence à tant d'injustice, un sentiment d'indignation généralisé a commencé à se répandre dans toute l'Amérique latine. Des centaines d'articles critiquant le double discours de l'OEA ont circulé un peu partout. Les étudiants vénézuéliens choisirent le siège de l'OEA à Caracas pour leur grève de la faim. Certains secteurs politiques du Brésil condamnèrent le fait que leur ambassade à Tegucigalpa se soit converti en quartier général faisant la promotion de la violence. Un candidat à la présidence bolivarienne s'est rendu à Washington pour que la Commission Inter-Américaine des Droits de l'Homme s'occupa de remplir sa fonction, plutôt que de "tomber" sur le Honduras. La Bibliothèque du Congrès des États-Unis s'est soulevé contre le Département d'État et a déclaré que la succession de Zelaya était constitutionnelle. En bref, le génie est sorti de la bouteille!

Maintenant que l'hypocrisie des organismes multilatéraux, a été découvert. Maintenant, qu'il est devenu clair que Chávez contrôle l'OEA. Maintenant que les peuples réagissent face à tant d'injustice. Certains gouvernements sont préoccupés; leur arrogance et leur intransigeance se craqueler, et ils essayent en vain de remettre le génie dans la bouteille.

Peu importe ce qui arrivera dans l'avenir, rien ne sera plus comme avant. Le témoignage courageux du peuple hondurien servira de source d'inspiration pour que les victimes du Forum de Sao Paulo aient le courage de défendre leurs droits et se libèrent de la tyrannie. Il est en n'en pas douter, que nous, les Latinos-Américains devons d'immenses remerciements aux Honduriens.

Uno America

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